Familles JOUBERT
(St-Domingue, 18°) - FAUCONNIER - LALLEMAND
Des corrections ou compléments ? - N'oubliez pas de citer vos sources!
Sommaire:
Source: Archives
Nationales - Mauricette Bécoulet, Philippe et Bernadette
Rossignol, David Greggus in Généalogie et Histoire de
la Caraibe, Archives Nationales - Bruno Domange, base bdomange2, 2006
(Tousard) - Armelle Emery (emeryarmelle a hotmail point com), étude
sur Anne-Louis Tousard, 2006 - Mrs Thomas Potts James, Memorial of
Thomas Potts, Junio who settled in Pennsylvania with an
historic-genealogical account of his desceandants to the eighth
generation, 1874 (
http://www.heritagepursuit.com/Potts/PottsM4.htm)
(descendance Stocker)
D'après une note
familiale la famille JOUBERT serait originaire de Blois.
Actes originaux
(analyse bienvenue):
- inventaire de
Louis-Anne Tousard:
- testament de
Louis-Anne Tousard:
- inventaire après
de Joseph Joubert:
I. N. JOUBERT d'où
1.
Joseph-Baltazar qui suit II.
2.
Jean-François maître en chirurgie témoin au décès
de son neveu Jean-Pierre 1761 et parrain Françoise Hélène
Modeste en 1767
II. Joseph-(Baltazar)
JOUBERT +30 septembre 1792 Paris, psse de la Madeleine inventaire
après décès du père, mort à Paris
le 30 septembre 1792 (iad 27.10.1792
XVIII-903) donne L'inventaire est très mince. Le défunt
habite une maison 27 rue Neuve des Mathurins avec une domestique et
possède une "liasse de papier relative à
l'exploitation du défunt au Limbé" x Marie
FAUCONNIER
maître
chirurgien, marié à Marie Bavon en 1767; négociant
en 1768 habitant Fort Dauphin. A sa mort il était propriétaire
d'une sucrerie au Limbé pour moitié avec Nicolas
Sébastien CANIVET avec 118 créoles et africains, 81
négresses, 27 jeunes créoles. 100 carreaux et un revenu
de 350.000 £ par an. Il a trois héritières, les
épouses Chappotin, Grasset et Tousard. d'où
1.
François ov1759 + 7.6.1766, 7 ans 4 mois; (+) St Nicolas de
Nantes.
2.
François-Joseph o ca 1758 + 2 6 1763, 4 ans 11 mois parents
résidant à Maribaroux
3.
Jean-Pierre °v1759 +18.10.1761 2 ans, 2 mois témoin son
oncle François
3.
Marie Josèphe Françoise °19.1.1762 baptêmes
supplée 22.8.1763 (p: Me François Legras, conseiller au
conseil supérieur du Cap, m Marie Nogé veuve de Nicolas
Cunq, habitant) Marie-Baron psse St Joseph du Fort Dauphin x pc Mr
Laudail(?) 3.1.1785 et 3.2.1785 Le Limbé Marie-Francois-Amable
de CHAPPOTIN cf généalogie Chappotin
4.
Rose Bonne Joubert x Alexandre Thimoleon GRASSET, hab. St-Domingue
ca1792
5.
Marie-Françoise-Reine °Fort Dauphin +20.7.1794 Wilmington
(Delaware)
x1
St Martin x1.30.10.1784 Limbé François Alexandre
Bernard de SAINT MARTIN, o Cap Français 1754 + Cap 6.6.1795
avocat procureur général du Conseil supérieur du
Cap fils de Bernard doyen du Conseil supérieur du Cap.
x2
pc.19.2.1788, notaire Auriol Louis Anne TOUSARD (°12.3.1749 Paris
+8.5.1817 Paris (testament déposé le 7.5.1817 chez Mtre
Trubert notaire
XLII-770, iad 26-5-1817 Me Trubert
XLII-770, notoriété sur sa succession pc 11.5.1818 Me
Riant XLVIII-564) fils de Charles Germain de TOUSARD, receveur
général des gabelles x Antoinette LE POITEVIN de LA
CROIX. Louis-Anne était lieutenant colonel du régiment
du Cap ca1792. chevalier de Saint-Louis et de Cincinnati; colonel au
service des États-Unis avec La Fayette; fondateur de l'École
militaire de West Point en 1800. Servit le général
Leclerc à Saint Domingue (1802). Consul de France à la
Nouvelle-Orléans (1805-1816). Il épousa en secondes
noces 26.6.1808 Nouvelle Orléans (pc etude Me Broutin)
Anna-Maria GEDDES [bio: in
http://www.ghcaraibe.org/bul/ghc055/p0912.html]
du
premier lit:
a.
Marie Martine Alexandrine de SAINT MARTIN, (née posthume) o
19.2.1785 b 1.3.1786 x NN DUTHIL
du
deuxième lit:
a.
Louise Caroline Françoise de TOUSARD x 20.8.1808 John-Clément
STOCKER °30.8.1786 +28.7.1833 négociant à
Philadelphie d'où
a1.
John-Clement x 1831 Louisa TESSAIRE
a2.
Louis-Tousard °20.10.1810 +29.9.1828
a3.
Mary-Katherine
a4.
Louisa-Caroline x 1838 John-Nicholson ELBERT
a5.
Anna-Maria
a6.
Henry Hollingsworth °2.5.1817 +14.1.1852
a7.
Anthony-Eugene He received his degree of M. D. from the Univ. of Pa.,
1840. The subject of his essay was "Osteology." x 1845 Jane
RANDOLPH
a8.
Laurette x 1846 Alfred COXE
a9.
Dutilh °1.9.1823 +6.7.1824
a10.
Martine-Dutilh x 1848 Louise-Eugene FRENCH
a11.
Emily
a.12.
Louis
b.
Joséphine Élisabeth Laurette de THOUSARD x N. MORRELL
médecin à la Nouvelle-Orléans en 1818 d'où
b1.
Edward de Veaux MORELL
4.
Françoise Hélène Modeste JOUBERT, jumelle
°7.11.1766 b 24.2.1767 [parrain: Jean-François Joubert
jeune, oncle maitre en chirurgie, m Hélène VEYRIER
épouse du chevalier Dortie)
5.
Rose Jeanne Victoire JOUBERT, jumelle °7.11.1766 b 24.2.1767
1762 - p Me François
LEGRAS, conseiller au conseil supérieur du Cap,
1762 - m Marie Nogé
veuve de Nicolas CUNQ, habitant
1767 - Jean François
Joubert jeune, oncle, maître en chirurgie,
1767 - m Hélène
VEYRIER épouse du chevalier Dortie (?)
D'autres sources et
pistes :
1784 - Cm le 28.3.1784
entre Pierre Louis François JOUBERT et une SOREL, devant
Girard, notaire à Jérémie.
1771 - (+) 7.11.1771 St
Nicolas de Nantes de Marie FAUCONNIER, + hier, 29 ans, x Pierre
JOUBERT habitant au quartier de Limonade, Isle St Domingue
1684 - Joseph JOUBERT,
17 ans, embarqué le 22.3.1694 pour St Domingue fils de
Mathurin, de Nantes.
Dans le fonds Freslon
aux A.D. de Nantes on trouve :
1780 - Rosalie JOUBERT
+ 24.7.1780 St Nicolas, Nantes 53 ans, femme du sieur Julien LEFORT
chirurgien
1749 - René
JOUBERT DU VERDIN, chirurgien, fils de René et Marie Françoise
SIMONEAU, de Notre Dame du Mont x Marie Catherine HUREL (Ste Croix de
Nantes 29.8.1749 et 30.9.1751)
1749 - 18 1 1749 Jean
JOUBERT, o Limoges, 45 ans
1752 - 18 8 1752 Marie
Charlotte LAPIE veuve de François JOUBERT, native de
Versailles, 60 ans, demeurant à L'Acul des Pins
(Saint-Domingue)
1782 - Marie JOUBERT
°v1723 +21.2.1776 St Similien, Nantes, 58 ans (fond Freslon), x
16.9.1754 N.H. Jean-Baptiste DECHAILLE +av1776 chirurgien de marine
d'où
a.
Marie-Claire °31.10.1755 +1.1.1826 x 9.7.1782 Nantes,
Saint-Similien Julien-Fançois DOUILLARD °20.5.1757 Nantes,
+18.5.1833 Nantes architecte conseiller de la préfecturefils
de Julien architecte et Anne MAILLET (voir GG384, source: inventaires
archives Nantes) d'où posté (cf base Jacques Danis,
base danisja)
b.
Jean-Jacques DECHAILLE °28.8.1759 Nantes +16.4.1800 Nantes (15e
section) officier de navires x 10.7.1787 Nantes, Saint-Similien
Eulalie DOUILLARD fille de Julien architecte et Anne MAILLET d'où
postérité [signe au mariage: Claire JOUBERT et Anne
JOUBERT) [source: généalogie Gilbert Fraisse,
http://perso.orange.fr/frph/dechaillejean.htm)
1785 - 22 4 1785 Jean
JOUBERT, né à Ste-Radegonde diocèse de Saintes
en Saintonge, décédé au Platon, environ 43 ans;
témoin, Joubert cadet. ((Saint-Domingue)
1793 - "une
procuration à mon nom par les héritiers JOUBERT,
habitant à Nantes, mes parents, pour faire rendre compte au
citoyen BRIDON, habitant à Fort-Dauphin, de la succession de
feu Joubert, arpenteur à Fort-Dauphin.
(
http://members.aol.com/GHCaraibe/bul/ghc82/p1616.html)
1800 -le 19 nivôse
an VIII (9 1 1800) se marie le citoyen Pierre Joseph JOUBERT, aide de
camp du général de brigade MOYSE commandant en chef du
département du Nord de St-Domingue, habitant des Perches de
cet arrondissement, natif de Limonade arrondissement du Cap, 28 ans,
fils naturel de la citoyenne Marie Françoise. Il épouse
la citoyenne Adélaïde REIGNEUX, native de la ville de
Fort-Dauphin, 28 ans, résidant au Cap, 28 ans, fille naturelle
de la citoyenne Anne Françoise. Les témoins du mariage
sont : Joseph Rouinage, sous-commandant de la marine au port de
Fort-Dauphin, 34 ans, né à Léogane département
du Sud; Dominique Laforest, préposé d'administration au
port, 47 ans, né au Trou département du Nord; François
Angraud, officier de gendarmerie en ville, 24 ans, né à
Maribaroux; Dominique Pierre Manigat, entrepreneur maçon, 46
ans, né au Trou. Tous signent, très bien, sauf la
mariée.
Biographie
Anne-Louis Tousard
Documents présentés
par Mauricette Bécoulet
Traduction de la notice
Tousard du Dictionary of American Biography, N.Y. 1936, vol. 18,
Charles Scribuer' Sons
Fils du général
Charles Germain de TOUSARD, chevalier de Malte, et de son épouse
Antoinette de POITEVIN. Dès l'obtention de son diplôme à
l'École d'artillerie de Strasbourg, il fut nommé, en
1769, sous-lieutenant dans l'artillerie royale. Après le début
des hostilités de la Révolution américaine, sur
la recommandation de Benjamin Franklin, Silas Deane, le délégué
représentant américain en France, promit au jeune
officier le grade de capitaine s'il s'engageait dans l'armée
américaine. TOUSARD se joignit donc à l'expédition
du Coudray qui arriva à Portsmouth (New Hampshire) le 25
janvier 1777, mais le Congrès refusa de confirmer le grade
promis par Deane. TOUSARD se joignit plus tard à La Fayette
comme officier d'ordonnance (aide-de-camp) et servit dans la
malheureuse campagne canadienne, et dans les batailles de Brandiwine
et de Germantown.
Le 8 août 1778,
lors d'un combat dans le Rhode Island, il prit un territoire aux
Anglais et fut gravement blessé au bras droit, qui fut amputé
à sa demande, afin de retourner au combat plus rapidement. Le
Congrès le nomma lieutenant-colonel pour le récompenser
de sa bravoure et lui alloua une pension à vie de trente
dollars par mois (27 octobre 1778).
Après son
retour en France, en raison de sa blessure, il fut fait chevalier de
Saint-Louis, et on lui décerna la Croix de cet Ordre le 3
juillet 1779. Le 5 avril 1780, il fut nommé commandant du
régiment de Toul. En janvier 1784, il fut nommé membre
de la société des Cincinnati et en juillet de la même
année, il passa lieutenant-colonel du régiment du Cap
et partit pour Saint-Domingue où il se distingua en combattant
le soulèvement des Noirs. En janvier 1788, il s'y maria avec
Maria Francisca Régina JOUBERT, veuve d'un riche habitant,
SAINT-MARTIN.
Lorsque les
représentants civils qui avaient été envoyés
par l'Assemblée Nationale de France à St-Domingue
s'opposèrent au colonel CAMBEFORT, du Régiment du Cap,
et ordonnèrent son arrestation, TOUSARD annonça, le 19
octobre 1792, que son régiment refuserait l'expulsion de
son colonel. Sur ce, il
fut accu é de principes contrerévolutionnaires, de
correspondance avec les esclaves insurgés et de résistance
aux ordres, et avec CAMBEFORT il fut arrêté et envoyé
dans les "prisons sanguinaires de l'Abbaye" en France ; ils
y demeurèrent jusqu'au 4 février 1793, date à
laquelle ils furent libérés grâce à
l'intervention du ministre américain.
TOUSARD rejoignit
ensuite sa femme et ses enfants aux États-Unis où ils
s'étaient installés par sécurité. Son
épouse décédait à Wilmington (Delaware)
en juillet 1794, et l'année suivante il se remaria avec Anna
Maria GEDDES.
Réintégré
dans l'armée américaine en février 1795, il fut
nommé chef de la seconde artillerie et devint colonel cinq ans
plus tard. Pendant ce temps, il planifia et surveilla l'édification
des fortifications à Fort Mifflin (Pennsylvanie), à
West Point (New York) et à Newport (Rhode Island). Il fut
nommé inspecteur de l'artillerie le 1er décembre 1800
et l'année suivante, il déménagea à West
Point où il transforma la garnison en école militaire.
En 1802, il retourna à
Saint-Domingue servir sous les ordres de l'infortuné général
LECLERC, mais il revint en France la même année et se
retira à Soissons, avec une pension de deux mille francs
accordée par l'Empereur.
En 1805 il fut
envoyé en Amérique comme sous-délégué
et ministre chancelier des relations commerciales à la
Nouvelle-Orléans, et muté plus tard à
Philadelphie comme vice-consul.
En 1809, il fut
transféré à Baltimore afin d'assurer la
protection d'Élisabeth PATTERSON BONAPARTE, épouse de
Jérôme BONAPARTE, et de son fils, et en 1811 il fut
nommé consul à Nouvelle-Orléans. Il occupa ce
poste (intérimaire) jusqu'en juillet 1816 où il fut
relevé de ses fonctions par PÉTRY et revint en France.
Il mourut à Paris moins d'un an après.
Alors qu'il se
trouvait en prison en 1793, TOUSARD écrivit pour sa propre
défense un pamphlet intitulé "TOUSARD,
lieutenant- colonel du régiment du Cap à la onvention
Nationale"; il fut traduit en anglais et parut à
Philadelphie sous le titre "Justification of Lewis TOUSARD,
addressed to the National Convention of France". Sa seule
aventure littéraire fut le "Compagnon de l'artillerie
américaine", commencé en 1793, à la demande
du général WASHINGTON, ouvrage en deux volumes
(1809-1813), un volume supplémentaire comportant des gravures
exécutées de sa main gauche.
source: GH Caraibes
I. André
FAUCONNIER o ca 1731; + /1768; x Hélène Rose LALLEMAND
o Lamentin Martinique 6.7.1710. Ils nomment en 1731 et 1736 leurs
nièces LALLEMAND au Lamentin. d'où
1.
Marie x Joseph JOUBERT, jeune maitre chirurgien
2.
Elisabeth, x1. 19 mai 1760 avec Jean MINIèRE, procureur au
siège royal de Fort-Dauphin, né à Nantes, fils
de + Jean, contrôleur des actes au bureau de St-Philbert, et
Marie PINCLERNETveuve de Jean MINIèRE, devenu procureur
et receveur des octrois, x2 16 5 1768 avec Nicolas GROULIER, avocat
en parlement, demeurant au Cap, né à Mont-Marsan
en Guyenne, diocèse de Daire (sic : Mont-de-Marsan, Landes),
fils de Jean, bourgeois de Mont-de-Marsan et Marie BONNET.
I. Jean LALLEMAND o ca
1642; + 15.5.1686 maître chirurgien à la Martinique,
fixé au quartier de Case Pilote; x Christine QUESMIN o ca 1656
Case Pilote;elle bx 20.1.1687 Charles BROCARD, veuf de Françoise
ARGENVILLIERS fille de Michel QUESMIN dit St Michel o ca 1610; + 1690
et xv1655 Jeanne PREVOST; + /1680 d'où
1.
Hélène Rose o Lamentin Martinique 6.7.1710 x André
FAUCONNIER o ca 1731; + /1768;
Source: ouvrage sur les
GOUYER de Chantal Cordiez, Maud Riffaud et Eugène
Bruneau-Latouche paru en 1994. Les auteurs émettent une
hypothèse sur l'origine de la famille LALLEMAND : Bécherel
au diocèse de Rennes. En effet Antoine LALLEMAND dit DESCHAMP
né à Becherel, maître chirurgien, fils d'Alain et
de Jeanne THALLOT x 15.5.1691 Léogane, St Domingue, Marie
LAROSE, native des Iles Canaries, fille de Sébastien et
Elisabeth
LACROIX.
copyright Jacques Le Marois - Dernière modification: Juil 2006 - N'oubliez pas de citer vos sources! Il peut y avoir des compléments dans le tableau d'ascendance correspondant (l27)