Familles CHOISEUL (de) (Branche de Saint-Domingue) - LE MOLLEUR/LE MOLEUR/LE MOSLEUR/LEMOLEUR/LEMOLLEUR (Lorraine) - LEBRAY, LE BRAY (Saint-Domingue) - LEFEBVRE, LE FEBVRE, LEFEBURE (Saint-Domingue)

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Sommaire:



CHOISEUL (de) (Branche de Saint-Domingue)

Source: Notariat parisien, RP Versailles et Saint-Germain - AD Paris - Gilles Poissonnier, histoire des Choiseul, tome 2, 2000 - François de Boisdeffre, base boisdeffre, 2006 [compléments sur cette base] - AD Haute-Marne, Généalogies du Baron de l'Horme (généalogie très complète)
Voir iad de Françoise Le Bray - Dossier AN Colonies E 81 dossier Choiseul 3, AN Marine C1 161, Archives de l'armée de terre, GB 2752/1ere série (carrière Louis-Hyacinthe Choiseul) - BN dossiers bleus 186 d°35 v° caractere Louis-Hyacinthe - revoir complément in Gilles Poissonnier, histoire des Choiseul.
Biblio: Gilles Poissonnier, histoire des Choiseul, 2000 contient des notices très complète sur la vie des Choiseul

Actes originaux (restranscription bienvenue):
- séparation de bien de Louis-Hyacinthe de Choiseul et Françoise Le Bray, procès AN 27 AP12 dossier 2 18.5.1786 [B4550]
- iad Charlotte-Rosalie de ROMANET épouse de François-Martial de CHOISEUL 27.6.1753 pc Raince et Boulard LXXIII-776 [E7350]
- tution enfants de Charlotte-Rosalie de ROMANET épouse de François-Martial de CHOISEUL 26.6.1753 Y4732B [E7602]
- cdm François-Martial de CHOISEUL Charlotte-Rosalie de ROMANET et pc Perret 24.4.1751 XCV-208 [E7674]
- partage de Félicité-Madeleine-Honorée-Gabrielle ROUAULT de GAMACHES épouse de Achile de HERICY 23.12.1825 pc Paillot notaire à la résidence du Grand-Fresnoy canton d'Estrée Saint-Denis [fay0001] (source Archives Fayel)
- bénéfice d'inventaire Charlotte-Rosalie de CHOISEUL-BEAUPRE Y4793A 15.6.1758 [A1996]

I. Nicolas-Antoine de CHOISEUL-BEAUPRè °20.4.1680 Bourguéville lez Vaucouleurs, baptisé le 21.4.1680 Vaucouleurs (Meuse). +27.1.1727 Paris, hotel du Monceau Saint-Gervais, inhumé le 28.1.1727 Saint-Gervais, dit le marquis de Choiseul sgr et comte de Marcheville, sgr de Sommevile (Eclaron, Haute-Marne), Moranville et de Moulainville la Haute il commença sa carrière en 1697 à l'age de 17 ans comme enseigne au régiment d'Agenais. Il servit dans l'armée d'Allemagne, participant à toutes les campagnes de 1697 à 1706. Ces états de service lui permirent alors de lever son propre régiment, qui porta son nom, dont il fut nommé colonel par commision de septembre 1706. Il est cantonné plus particulièrement en garnison et reformée en janvier 1714. En janvier 1715 il est entretenu comme colonel reformé à la suite du régiment de Boufflers puis à lasuite de celui de Pons. Il demande et obtient une pension royale de 600 livres en février 1715 « supplie très humblement de luy accorder une pension, et le même traitement qu'à un vieil officier qui n'a point de pain. C'est la grâce qu'il oze espérer en considération de ses services et de ceux de ses ancestres ». chevalier de Saint-Louis 1710. Il obtint un brevet de brigadier des armées du roi en février 1719, à l'ancienneté puisqu'il ne semble plus servir. Il décède subitement à 47 ans lors d'un déplacement à Paris, étant logé à l'hôtel du Saint-Esprit, rue Monceau x août 1714 au château de Fresne-en-Woëvre et pc 6.8.1714 à Marcheville (Woevre, Meuse) Genin notaire à Fresnets Anne-Charlotte d'YVETOT/DIFTOT de MARCHEVILLE °1696 +19.5.1789 93 ans au chateau de Sommeville, dame de Sommeville fille de Joseph DIFFLOT comte de Marcheville, issu d'une petite noblesse du Cotentin, major de la ville de Nancy 1696 (cad responsable des fortifications), comte de Marcheville 1714, brigadier des ingénieurs du Roi, directeur des fortifications de Verdun 1714 et Marie LE MOLLEURE, issue d'une famille de Clermont en Argonne anoblie par le duc de Lorraine à l'extrême fin du XVIe siécle. A la mort de son époux elle devait éduquer 7 enfants, tous mineurs. Elle n'obtint du roi qu'une pension de 400 livres. Après avoir installé ses enfans, elle resta à Sommerville où elle vécut assez pauvrement. Elle ne mourut qu'en 1788 criblée de dettes. d'où
1. Antoine-Nicolas °27.4.1716 +19.9.1760 Rennes, hotel d'Artois chevalier dit le « Marquis de Choiseul-Beaupré » sgr de Sommeville garde marine 1732, garde de pavillon 1739? capitaine des vaisseaux du roi, par pour Saint-Domingue en 1741 revient en 1744 prend le service de terre, est aide de camp du prince de Conty, sert à Rhin(?) en 1745 retourne à Saint-Domingue en 1746, revient en 1747 avec femme et enfants, dissipes ses biens. Propriétaire à Ouanaminthe (Saint-Domingue), chevalier de Saint-Louis, auteur du livre « Du Droit des Gens ». Mis à la Bastille d'avril au 2 septembre 1760 x 1.12.1737 Saint-Domingue Renée-Marie-Michelle BARTé de BEAUVAL °1717 Cap-Français « belle riche de 1.200.000 livres » (doss bleus 186 f°37 v°) fille unique de François doyen du conseil souverain du Cap Franàais et de Michelle-Renée PIOTARD(?) d'où postérité
2. François-Martial °8.10.1717 +18.5.1791 Paris Saint-Germain des Pres, dit le « comte de Choiseuil-Beaupré » inspecteur général d'infanterie et menin de monsieur la Dauphine 1751,capitaine des gardes du roi Stanislas, maréchal de camp 1759, colonel du régument de Flandre, brigadier des armée 1747, inspecteur général de l'infanterie 1751, commandant des grenadiers de France 1751, menin du Dauphin x1 au chateau de Bellevue chez la marquis de la Pompadour (Meudon) pc Perret 24.4.1751 XCV-208 [E7674] Charlotte-Rosalie de ROMANET +2.6.1753 (iad 27.6.1753 pc Raince et Boulard LXXIII-776 [E7350] clos de justice 3.7.1753 Y5327, tution 26.6.1753 Y4732B [E7602]) fille de Piere-Jean de ROMANET président au Grand Conseil et Marie-Charlotte d'ESTRADE. Son époux tente d'en faire la maitresse du Roi Louis XV, manoeuvre que le duc de Choiseul fait échouer. x2. Paris en la chapelle du marquis de Lailly et au château de Drancy le 24.6.1755 Madeleine THIROUX +12.3.1811 fille de Pierre THIROUX de MONTREGARD comte de Médary et Marie PAIGNON d'où du premier lit
a. Charlotte-Rosalie 27 jours le 23.6.1753 + 18.1.1758 (bénéfice d'inventaire Y4793A 15.6.1758 [A1996]
3. Louis-Hyacinthe °5.9.1722 qui suit II.
4. Marie-Françoise-Charlotte °23.1.1719 carmélite à Nancy, prieure de Valdorine, abbesse de Sainte-Glossinde(?) de Metz 15.10.1761
5. Elisabeth-Claire °6, bapt le 8.5.1720 Molainvile-Morauville (Meuse) +8.4.1801 Metz éleve de Saint-Cyr, chanoinesse de Sainte-Grossinde de Metz
6. Anne-Catherine-Honorée °1722 chanoinesse de Poussay et abesse de 1787 à 1790
7. Christine-Antoinette °1725 « aimable et spirituelle (doss bleus 186 f°34) x1. pc 29.6.1759 (arch meuse C2281) Nicolas-François-Charles BERTIN de TROISFONTAINES °3.2.1714 Ay x2. 11.5.1772 Pierre LEFEVRE de LADONCHAMPS °22.11.1730 Metz capitain au corps royal d'artillerie fils de Jean-Henri LEFEVRE sgr de Ladonchamps, Sauny(?) etc conseiller à la chambre des comptes de Metz et de Marie-Jeanne PONTET
II. Louis-Hyacinthe de CHOISEUL-BEAUPRé (°5.9.1722 (ou 1721) +14.6.1790 St Domingue) dit le « Comte de Choiseul » Il fut envoyé par sa mère dans la marine. Il occupa les bancs de l'école de Rochefort et devint garde-marine en octobre 1737. Il partit servir comme capitaine d'infanterie dans le régiment de Choiseul. Il se retira de la marine en 1741, où il avait fait l'objet l'année précédente d'un rapport à propos de sa mauvaise conduite. Il partit rejoindre son frère ainé à Saint-Domingue peu après, et y resta Affublé de la qualité de chevalier de Choiseul (il semble avoir été chevalier - non profès - de l'ordre de Malte), il devint administrateur des biens de celui-ci. Il parut cependant manquer d'assurance et de savoir-faire et tous les reproches qu'Antoine-Nicolas évoqua vers cette époque, lui sont probablement adressés. Une main anonyme le disait « Poltron, fripon, infidèle administrateur de grands biens de son frère Antoine-Nicolas » (doss bleus 166 f°35 v°). Il eut une séparation de corps imposé par sa belle famille en 1755. Il obtint en avril 1960 à 38 ans le poste de lieutenant du roi honoraire de la colonie. En Janvier 1962 il est fait lieutenant du Roi à Fort-Dauphin et reçut la croix de chevalier de Saint-Louis. A partir de l'année suivante, il ne cumula plus cette charge avec son grade de capitaine, l'ensemble des troupes sur place étant réformée. Il est employé par le gouverneur comme colonel général, sans en avoir la fonction agrée par la cour. Il se vit appelé Vicomte de Choiseul. En 1768 il fut nommé brigadier d'infanterie, en 1769, le 15 mars il est nommé commandant de la partie nord de Saint-Domingue en remplacement du comte d'Estaing, jusqu'en février 1772 où il se fit remplacer pour raison de santé. Il prit sa retraite en juin 1772 avec une pension de 4.000 livres. Il fut nommé en 1775 commissaire à l'établissement des bornes frontières avec la partie espagnles. Il fut ordonné inspecteur général de la frontière en mai 1776. Il réclama en vint à plusieurs reprises le grade de maréchal de camp sans succès. Il obtint se grade en février 1778 x 3.7.1751 devant Bouyer notaire au cap Marie-Françoise LE BRAY +20.1.1807 84ans (iad Pierre Louis Dubert notaire à Remy 11 et 20 mai 1807 - non consulté) dans son testament (constant, notaire à Compiègne 10.6.1807) elle légue à sa négresse Pauline et à sa mulâtresse Geneviève chacune 1000 frs argent de Saint-Domingue et sans retenue de pension payable mensuellement et au quartier à compte dudit jour de mon décès, savoir, à ma dite mulatresse pendant les 6 années seulement qui suivront le jour de mon décès... au château du Fayel Canton d'Estrées Saint-Denis (Oise). Elle était la belle-soeur du sénéchal du Cap Français et riche héritière. Et pourtant, quelques mois après la cérémonie, on la disait « n'ayant pas un sous pour vivre, forcée de se réfugier dans des maisons étrangères ». Elle obtint la séparation de corps en 1755 avec son époux. En 1786, il entreprit une procédure en vue de reprendre la communauté avec son épouse, cette dernière fit valoir qu'elle fut obligée « de vivre dans la case d'un négre charpentier » et que, sur le seul bien qu'elle possédait, elle faisait « une pension à son fils, à sa fille, même à sa petite fille » (AN 27 AP12 dossier 2 18.5.1786 [B4550]) d'où deux enfants nés vers 1753-1755. Ses héritiers obtinrent du gouvernement français une indémnisation de 71.280Fr en 1830 pour une sucrerie au quartier Morin, et une autre pour la moitié d'une sucrerie en brut situé à La Petite Anse, quartier Bonnet pour 18.000 Frs.
1. Antoine-François-Martial qui suit II.
2. Marie-Catherine-Hyacinthe de CHOISEUL-BEAUPRé +22.11.1836 +22.11.1836 x octobre 1778 (Janv 1780) Joachim-Valery-Therese-Louis de ROUAULT °11.5.1753 Paris +29.9.1819 (ou 20.9.1819) Chateau du Fayel marquis de Gamache chevalier comte de Lignières, etc grand d'espagne de 1ere classe, au titre de duc de la Mothe-Houdancourt, capitaine de cavalerie etc d'où
a. Félicité-Madeleine-Honorée-Gabrielle ROUAULT de GAMACHES °27.10.1781 Paris +13.7.1819 Château du Fayel, Les Royes (Somme) ( iad pc Denis notaire à Paris 30.8.1819, partage 23.12.1825 pc Paillot notaire à la résidence du Grand-Fresnoy canton d'Estrée Saint-Denis [fay0001]) d'où postérité
III. Antoine-François-Martial de CHOISEUL-BEAUPRé °Cap Français, St-Domingue +29.4.1840 86ans Paris dt 5 rue Cocatrix en la Cité, décédé 1 rue Copreau, habitant barrière du Roule. Il fit des études théologiques et fut nommé vicaire général du diocèse de Rouen. Il reçut quelques années avant la révolution, et en commande l'abbaye de Saint-Eloi-Fontaine x Jeanne-Madeleine DULUC de LA ROQUE +av1807 fille de François de LA ROQUE propriétaire à Donton(?), Saint-Domingue d'où
1. Eugène-François-Martial °6 nivose an 9
2. Anne-Beatrix-Ernestine °30 Thermidor an 10 +Paris 18e le 3.3.1881 x N. de CASTELNAU
3. Charles-Louis °6.7.1804 +21.1.1881 Bois-Colombes villa des Cartonnets, chef d'escadrons de lanciers en 1865


LE MOLLEUR/LE MOLEUR/LE MOSLEUR/LEMOLEUR/LEMOLLEUR (Lorraine)

source: Dom Ambr Pelletier, nobiliaire ou armoirial général de la Lorraine et du Barrois, Nancy, 1758 - Manuscrit de CP de Longeaux, edt par le baron de Dumast, la chambre des comptes de Bar le Duc, 1907 - Charles de Roton, notices sur les familles Le Moleur, etc, Manusc. (Bibliothèque Généalogique 4°G mss 10 J)
voir: Ch-Em Dumont, nobiliaire de Saint-Mihiel, 1864-65 (Le Moleur)
voir éventuellement: Bib Ste Geneviève, Paris MS 861, fol 53-70 livre de la recherche et du recueil des nobles du baillage de St Mihiel fait par Didier Richier, par commission expresse de Monsgr la baron de Haussonville, maréchal de Barrois, 1577


Porte d'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles de même, et en pointe d'une épée d'argent garnie d'or posée en pal, la pointe levée, la garde chargée d'un livre de sable enrichi d'argent; etc pour cimier un lion naissant de gueules tenant une molette d'éperon d'or, le tout porté d'un armet morné, couvert d'un lambrequin aux métaux et couleurs de l'écu.

Ou bien:
d'azur à l'épée d'argent garnie d'or posée en pal, accompagnée en chef de deux étoiles d'argent, au chevron d'or brochant sur le tout; parti de gueules, à trois têtes de licrone arrachées et coutournées d'argent, posées de deux et une.

Selon Charles de Roton:
«  Par alliance, les Moleurs tiennent à la maison des Cheppey, d'Orne, de Beronvaux (maison de nom et d'arme à trois lions) et de Mousson. Il y avait un nommé André d'Orne qui était gouverneur des comtés et évêchés de Verdun sous Guillaume de Havaincourt, du temps du Roi Louis onze, de l'Empereur Maximilien et Frédéric son père. De la maiso de Mousson (qui est de nom et d'arme portant les armes de trefle(?) au champ d'azur) était sorti Etienne de Mousson chanoine et grand doyen de l'église cathédrale de Verdun, qui y fit batir la maison décanale proche la tour le prineier(?), Le Choeur de l'église de Jubécour dont il était curé, deux Le Moleur y ont été Curé successivement. Est sorti aussi de la maison d'Orne Africain de Lossonville ayeul des seigneurs de Vaubecourt, actuellement la maison de Gournay, de Marchéville, Desporcelet, de Maillaume et d'Apremont: celles-ci son aussi alliées à la maison de Mousson.
Les titres de la maison d'Orne étaient dans les mains du dit Barthélémy Lemoleur.
Les alliances des Moleurs modernes sont les Bonnette, Bournon, Saillet, Gervaise, Gondrecourt, Oryot, Lescanoussier, Collinet, Roton et autres. »

« Alliances Le Moleur: Galter Moller, Vualin d'Espinotte, Collignet, Cheppey, d'Orne, Beronvaux(?), Lossonville ou Daussonville, Gournay, Marcheville, Desporcelet, Maillaume, d'Apremont, Bonnette, Bournon, Saillet, Gervaie, Gondrecourt, Oryot, Lescamouffier, Collinet, Roton. »

Les 4 premiers degrés viennent de Charles de Roton.

I. N. MOLLER bourgmestre de Hambourg d'où
II. Galther MOLLER, cadet venu en Lorraine amené par le sieur d'Aisne, marchal de Barrois et ambassadeur du Souverain duc de Lorraine au dit lieu d'Aisne. Il vécut quatre vingt dix neuf ans x N. fille unique de Vuarin DESPINOTTE d'où
III. Guillesme Blaser MOLLER a peu vécu d'où
IV. Blaise LE MOLEUR a peu vécu, d'où
1. Elisabeth décédée sans hoirs
2. François qui suit V.
V. François LE MOLLEUR gruyer et receveur de la prévôté des Montignons au bailliage de Clermont pendant trente-six ans, fut anobli (rehabilité d'après Roton) par lettre données à Nancy le 10 octobre 1598 « En considération de ses services et de ceux de Barthelemy Le Molleur, avocat général au bailliage de Clermont, son fils, ensemble de la mort de feu Blaise Le Molleur son autre fils, tué au service de S.A. Par les ennemis de l'Etat, etc » d'où
1. Blaise tué au service de S.A. Par les ennemis de l'Etat
2. Barthélemy qui suit VI.
3. Jacques qui suit VIbis
4. Didier curé de Clermont en Argonne ca 1628 +1636 Clermont
5. Claude sgr d'Ancéréville/ Ancerville d'où
a. Jean premier conseiller en la cour souveraine de St-Mihiel puis président de Commercy x St Mihiel Catherine de GONDRECOURT d'où
a1. Elisabeth °10.10.1618 St Mihiel x? Nicolas GéRARDIN lieutenant généal du bailliage de Verdun
a2. Marguerite °16.8.1620 St Mihiel
a3. Marie °12.11.1622 St-Mihiel
a4. Claude °7.3.1624 St-Mihiel
a5. Anne °2.6.1626 St Mihiel, morte jeune
a6. Barbe °8.2.1628 St Mihiel
a7. Anne °5.7.1629 St Mihiel x Nicolas LE MOSLEUR (cf ci-apres)
6. Jean (d'apres de Roton qui ne parle pas de Didier)
VI. Barthelemy LE MOLLEUR seigneur de la Tour de Neuilly, de la grande et petite Maratz( licencié ès loix, avocat à Clermont, fut pourvu de l'office d'avocat fiscal et général du comté de Clermont qui avait été crée en sa faveur par lettres expédiées à Nancy le 4 septembre 1595. Il se démit de cet office en 1603, et fut pourvu de celui de gruyer et de garde scel au baillage dudit Clermont, par autres lettres du 6 septembre 1603, en place de Jacques de la Vallée. Il épousa Claude BOURGET, dont il eut:
1. François lieutenant particulier en la prévosté de Bar, auditeur des comptes le 1 février 1621 sur la démission de Jean Le Prudhomme et mort sans postérité de sa femme Marie d'ORGIES (ou d'ORGE, famille de Champagne, élection de Langres qui fit preuve devant Caumartin)
2. Jean-Elisée qui suit III.
3. Jacques chanoine de la primatiale de Nancy en 1628, chancelier et garde des sceaux de Lorraine et Barrois 1635, chevalier, abbé d'Autrez. Il s'est trouvé dans les traités de paix et autres faits entre le duc Charles de Lorraine et la France. Lesquels ont été signés et scélés de lui en cette dite qualité avec le Cardinal de Richelieu.
4. Christine + Bar et inhumée aux Clarisses x François COLLIQUET conseiller en la chambre des comptes de Bar, d'où post.
VII. Jean-Elisée LE MOLLEUR écuyer, seigneur des mêmes lieux que son père, étant encore fort jeune, fut pourvu de l'office de gruyer et garde scel de la prévôté de Clermont par lettre expédiées à Nancy le 28 aout 1610, sur la démission de son père, qui se réserva l'exercice de cet emploi. Il fut aussi pourvu de l'office d'auditeur en la chambre des comptes de Bar, par autres lettres du 11 décembre 1632, et fit un accord le 17 octobre 1669 avec Jean-Baptiste Bournon son gendre et François son fils. x Claudine OLRYOT fille de Nicolas OLRYOT docteur e droit et conseiller en la chambre des comptes de Bar et de Jeanne de BAR, dont il eut
1. François qui suit IV.
2. Claudine x Jean-Baptiste de BOURNON fls de Nicolas avocat à St-Mihiel et Elisabeth MAULJEAN sa première femme d'où post.
VIII. François LE MOLLEUR seigneur de Seigneulles et du grand et petit Marat et le Bois Lescuyer. Conseiller et auditeur des comptes de Bar Obtint renvoi au bailliage de Clermont de l'assignation à lui donnée au sujet de sa noblesse le 21 novembre 1671. Il était mort avant le mariage de sa fille Eve x Sébastienne BAULDOUX / BEAUDOUX fille de François auditeur en la chambre des comptes de Bar et Françoise BOUVET dont il eut entre autres:
1. Ferdinand-Gaston qui suit V
2. Joseph mort conseiller au bailliage de Varennes dont postérité et particulièrement un fils qui lui a succédé au dit office [peut-etre le meme Joseph qui ci-apres dont le fils de marie à Varennes]
3. Françoise x Seigneulles (55) [cf acte de mariage Union Lorraine] Jean NOTTA de la TOUR (NOTA) fils de Nicolas lieutenant général au bailliage d'Apremont et de Christienne GALIOT d'où enfants sans postérité eux-mêmes.
4. N. x N. de BELLEGARDE: (les memes ?) Eve °v1663 +27.8.1720 Aubréville (55), inhumé le 30 x 3.2.1682 Brocourt, Clermontois, Jean-Philippe HAINZELIN/HINZELIN de BRAUCOURT éscuyer fils de Gérard éscuyer et Margueritte PIERRE d'où postérité [source complémentaire: Pascal Mathieu, base jeanmat, 2006]
5. Jacques °19.10.1645 Bar
6. Christine °29.12.1651 Bar
7. Alexandre °6.10.1666 Bar
8. Louise x 1690 Brillon en Barrois (55) [acte dispo base Lorraine] Christophe BOURNON fils de Jacques auditeur des comptes et Marie RUTANT
[On trouve aussi [enfants de François IV?] François LE MOSLEUR né à Bar le 13 decembre 1630 qui en 1691 était Recteur du collège des Jésuites de Bar et Gabriel LE MOSLEUR curé de Lisle en Barrois de 1672 à 1692]
IX. Ferdinand-Gaston LEMOSLEUR mort conseiller au bailliage de Bar x Bar [acte de mariage dans base Lorraine] Anne-Yolande-Françoise DESVOULTON °5.4.1677 Bar +3.7.1748 Bar fille de Joseph conseiller au dit bailliage et Anne MARCHAL d'où
1. Ferdinand conseiller au bailliage de Bar +17.7.1748 à 62 ans célibataire
2. Charles
3. Jeanne +131762 à Bar 67 ans célibataire

VIbis Jacques LE MOLLEUR fut pourvu de l'office de receveur des Montignons, par lettres expédiées à Bar, sur la démission de son père, le 3 juillet 1601, en payant le quart de cinq cent francs. x N. de RIZAUCOURT d'où
1. Michel qui suit III
2. Nicolas seigneur d'Autrecourt et de Vualy et autres lieux [adjudant général du feu duc Charles de Lorraine?] (Charles de Roton le met la et comme fils de son beau-père avec cette profession) x 18.11.1651 (sa nièce à la mode de Bretagne) Anne LE MOLLEUR °5.7.1629 Saint-Mihiel fille de Jean écuyer conseiller en la cour souveraine de Lorraine et Barrois, président de Commercy et Catherine de GONDRECOURT d'où
a. Elisabeth x 3.2.1669 pc passé à Clermont Jean-Baptiste SAILLET lieutenant général civil et criminel au baillage de Clermont fils de Jean et de Catherine NOIREL d'où post.
3. Elisabeth x Antoine de MUSSEY écuyer conseiller à la Chambre des comptes. d'où postérité
VII. Michel LE MOLEUR écuyer, obtint renvoi de l'assignation à lui donnée au bailliage de Clermont au sujet de sa noblesse avec François et Nicolas Le Molleur le 21 novembre 1671. Il épousa Catherine LE MARECHAL demeurante à Vaubecourt dont il eut postérité.


Non relié:
1504 - dom Henry Le Moleur, 1504. abbé de l'abbaye cistercienne de Haute Seille [http://cistels.free.fr/Abbayes/Haute_Seille/EMartimprey/EMartimprey_Liste.htm]
1567- Claude Le Molleur, curé de Woimbey 1563 ; mort en 1567 [http://www.damsethi.com/Noblor/commune/w/woimbey.htm]
1605 - Elisabeth LE MOSLEUR x Antoine de MUSSET fils de Jean et Marie VIART d'où Jeanne x Antoine de L'ESCALE °1605 sgr de Villotte et de la Cour, député de la noblesse [source: Aymeric de Romans, base ayderomans, 2006]
1636 - Jean LE MOLEUR +10.5.1636 curé de Jubécourt. Le marbre funéraire de jean LE MOLEIR est dans la chapelle de la Sainte Vierge de l’église de Jubécourt ; il a été érigé aux frais du neveu et successeur de ce curé. On peut y lire le détails des riches fondations que ces deux ecclésiastiques ont laissées en cette paroisse. [source: http://theoonline.chez-alice.fr/page_cures.htm]
1636 - Jean LE MOLEUR, curé de Jubécourt, neveu du précédent ; mort le 26 janvier 1670.
1651+ - Martine LEMOSLEUR x Verdun (55) N. CHARDEBAR (cf base Union Lorraine)
1676+ - Marie LEMOLEUR x Clermont en Lorraine N. DEMANSE (cf base Union Lorraine)
1676+ - Anne LEMOLEUR, 17 ans x Verdun N. GEOFROY (cf base Union Lorraine)
1701+ - Nicolas LEMOLEUR, 52 ans +Norroy le Veneur (57) (cf base Union Lorraine)
1700 - Joseph LEMOLLEUR x Jeanne LESCOURT d'où Louis LEMOLLEUR x apres 1726 Varennes en Argonne (55) Marguerite MAUCLER fille de Jean et Marie LAMBIN(cf base Union Lorraine pour le mariage de Louis, et Philippe Noël, base phno, 2006)
1726+ N. PORTEJOYE x Varennes en Argonne (55) Marguerite LEMOLLEUR


LEBRAY, LE BRAY (Saint-Domingue)

source: AN 27 AP12 papiers de François de Neufchâteau sur Louis-Hyacinthe séparation de biens avec Fs Lebray) - GH Caraibes et communications de Philippe Rossignol.
voir: R. Richard, les minutes des notaires de Saint-Domingue in Revue d'Histoire des Colonies, 1951 p 281-338 et Dominique Rogers, "les archives notariales de Saint-Domingue sous l'Ancien régime in Ultramarines, 1996 n°12-13 p 40-42
voir CAOM (Aix): NOT SDOM REP41, NOT SDOM REP51 NOTSDOM REP59, NOTSDOM REP 70, NOT SDOM REP 75 NOT SDOM REP 80, NOT SDOM REP 93 (actes sur les Le Bray)
Voir Archives Aix en Provence, colonie E348bis dossiers sur la famille Rey

Actes originaux (analyse & retranscription bienvenue):
- proces séparation de bien de Louis-Hyacinthe de Choiseul et Françoise Le Bray (AN 27 AP12 dossier 2 18.5.1786 [B4550])
- scellé Paul-François-Marie REY 14.2.1779 Y13131 [C7583]
- avis sur Jean-Jacques LE BRAY Y4729B 30.3.1753 [A4466]

I. François LE BRAY négociant à Saint-Domingue , son partage fut par par Mtre Auriol notaire du siège le 19 mars 1753. Leur habitation vendu par les parties à Mr Rey pc Auriol le 17 septembre 1753. la part revenant à Marie-Françoise Le Bray était de de 308.658 livres x Marie LEFEBVRE soeur de Louis-(Antoine) LEFEBURE/LEFEBVRE chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis capitaine au régiment de la mestre de camp de cavallerie dt à Paris rue Grange Battellière psse St Eustache en 1753 d'où
1. Pierre-François
2. Marie x1. N. REY x2. avant 1779 M. de RENAUD colonel du régiment du cap, brigadier des armées du Roy sénéchal du Cap [probablement Jean François de REYNAUD de VILLEVERD] d'où peut-être
a. Paul-François-Marie REY +14.2.1779 rue de Bourbon, ville-neuve à Paris (scellé Y13131 [C7583], inventaire pc Giroust notaire à Paris vers le 4.3.1779, non communicable en raison de son état matériel) avocat au parlement dit cousin issu de germain de Marie-Louise-Félicité Lefebvre x de Noue de la Granche 1769. Probablement le meme conseiller du roy en ses conseils et son procureur général au conseil supérieur du Cap-Français. Il vivait dans la maison à Paris avec Pierre-André-François VIAU DES THEBAUDIERES escuyer conseiller du roy au conseil supérieur du cap français Isle Saint-Domingue
b. N. REY lieutenant au régiment du Cap 1779 [probablement «aide-major général des troupes et milices de Saint-Domingue, capitaine au régiment du Cap, gendre de M de REYNAUD 1781-1789 cf E348bis cf D2C 7 p 149, D2C 101 p 144, et peut-etre « Jacques-François-Marie, capitaine au régiment du Cap à Saint-Domingue 1772-1790 dossier E348bis
c. N. REY +av1779 (tution) x N. de MONTALIBOND/MONTALIBORD capitaine du régiment du Port au Prince [peut-etre Germain GRIPIERE de MONCROC de MONTALIBOR/MONTALIBAR major commandant au quartier -Jeremy à Saint-Domingue) d'où
c1. N. de MONTALIBOND demoiselle mineure 1779
3. Marie-Françoise LE BRAY. Après sa séparation de bien elle développa une sucrerie prospère au quartier Morin d'un produit annuel de 150.000 livres x 20.7.1751 et pc 3.7.1751 devant Bouyer notaire du siège, dot de 150.000 livres Louis-Hyancinthe de CHOISEUL . Et un contrat de vente par le sieur Rey à M et Madame de Choiseul de douze tête de négre faisant partie de ceux qu'il lui avaient vendus. Autre contrat de vente faite par ledit défendeur (Choiseul) au sieur Ruquai d'une habitation en sucrerie au Trou, négres, et bestiaux y attachés, au rapport de Mr de Lau notaire du dit siège le 25 décembre 1754. Par sentence du 3 may 1755 elle obtint une séparation de biens. Louis-Hyacinthe tenta d'obtenir à nouveau cette communauté mais perdit par sentence du 18 mai 1786 (AN 27 AP12 dossier 2 18.5.1786 [B4550]), et condamné à rendre et restitué 309.658 livres résultant des partages et contrats de ventes. Le Choiseuil fit l'acquisition au héritiers Albert, d'une habitation établie en sucrerie size au Trou le 12 décembre 1753. Il revendit cettte habitation sur laquelle il y avait 53 mulets(?), 36 boeuf de Cabrouet, 59 négres au sieur Ruquay négociation au Cap pour 440.000 livres. Ses héritiers obtinrent du gouvernement français une indémnisation de 71.280Fr en 1830 pour une sucrerie au quartier Morin, et une autre pour la moitiè d'une sucrerie en brut situé à La Petite Anse, quartier Bonnet pour 18.000 Frs. L'autre moitié apparenant aux enfants de Emiland-Marie CHOPIN à savoir Maceline-Lazarette, Emile-Louis et Lazare-Anatole
3. Marie-Catherine mineurs émancipés 1753 avec pour curateurs Mr Pillat(Pellat) conseiller honoraire en la cour et le Sr Saillenfert(Faillenfert) de Fontenelle officier de la compagnie des Bombardiers du Cap.
4. Jean-Jacques qui suit II.
II. Jean-Jacques LE BRAY né à la Petite Anse en 1730 mineurs émancipés 1753 idem pour les curateurs. émancipé par lettre de chancellerie du Pallais en date du 10.2.1753, insinué le 14 février 1753 (AD75 DC6 13 f°85 r°, et avis au chatelet Y4729B 30.3.1753 [A4466], curateur/tuteur son oncle Louis-Antoine LEFEBURE/LEFEVRE et pc 28.3.1753 LeRoux? et Aleaume?) "Par lettre de chancellerie donné à Paris le 12 2 1753 adressante au prevost de Paris ou à son lieutenant civil signé par le conseil réuny et icelle apert sa majesté à voir accordé émancipation d'âge à Jean-Jacques LE BRAY fils de François LE BRAY négociant à Saint-Domingue et de Marie LE FEBVRE son épouse, ses père et mère, insinué à Paris ce 14.2.1753 et a été payé par le droit de 15 livres" officier des troupes de la colonie, Conseiller secrétaire du Roi en Guyenne x Catherine Félicité DEPÉ propriétaire à la Petite Anse quartier du Bonnet d'une sucrerie (source Philippe Rossignol)

- Catherine LE BRAY °04.08.1753, à Cap Français (Saint-Domingue) x Jean Antoine François LEBEGUE de GERMINY/LE BEGUE °01.12.1727 à Nancy +13.5.1808 à 80 ans à Landerneau (29). Chef d'escadre des Armées Navales en 1786, il épouse en secondes noces le 13.01.1763 à Cleder (29) Marie Josèphe de PARCEVAUX +25.8.1772 (ou plutôt 26.8.1771 Brest, 29) Dame de Pen ar Coët Mariage fait en la chapelle du château de Tronjoly fille de Claude Marie de PARCEVAUX, Chef d'Escadre, et de Marguerite de KERGOET de TRONJOLY. D'où du mariage Le Begue/Parcevaux:
1. Claude-Jean-Marie °4.11.1763 émigré, fait partie de l'armée des princes x 17.12.1808 Marie-Joseph-Ursule de KEROUATZ d'où postérité
2. Marie-Toussaint-Joseph
3. Sylvie-Marie-Désirée x Yves-Guy-Marie PASTOUR de KERJAN
source http://www.genea-bdf.org/BasesDonnees/genealogies/lebegue_de_germiny.htm, et Jean-Luc Tissier, base jeandelancre: http://gw.geneanet.org/jeandelancre et Hervé de Parcevaux de Tronjoly, base parcevaux, 2006 http://gw.geneanet.org/parcevaux)

- Pierre LE BRAY né à Limeus en Berry, fusilliers au régiment de la Guadeloupe, compagnie du chevalier Hazeur, mort à l'hopital militaire de la Basse-Terre à la Guadeloupe en 1789 (Dossier AN Colonie, E 267)

Source: GH Caraibes:
seules pistes pour l'instant :(fiches manuscrites de G. Debien)
Ses 6 héritiers reçoivent 2 indemnités en 1830 et 1831
LEBRAY Françoise veuve du comte de CHOISEUL BEAUPRÉ
sucrerie Choiseul au Quartier Morin 71.280 f Etat de l'indemnité 1830
LEBRAY Marie Françoise veuve de CHOISEUL 1/2 d'une l'habitation à la Marmelade 18.000 F indemnité 1831 (je n'ai pas pu vérifier)
autre 1/2 CHOPIN Emiland Marie « dans une "sucrerie roulant en brut" à la Petite Anse, » [source GHC Caraibes, 2002 page 3390

Source: GH Caraibes:
Embarquements de Bordeaux dépouillés par les Amitiés Généalogiques Bordelaises :
Jacques LEBRAY 17 ans origine Bordeaux destination Le cap 06/10/1787.

GH Caraibes bulletin 167:
04-28 REYNAUD de VILLEVERD et REYNAUD de CHORIS (Saint-Domingue, 18e)
Gabriel Debien dans "Les Colons de Saint-Domingue et la Révolution" donne quelques renseignements généalogiques sur Jean François REYNAUD de VILLEVERD (et non Villevert), major général, puis colonel de la Légion de Saint-Domingue, gouverneur général par intérim.(1780-81)...; il précise qu'il a comme beau-frère le vicomte Louis de CHOISEUL (aurait-il, comme lui, épousé une demoiselle Fleury de la Gorgendière ?) et qu'il aurait un frère, Adrien REYNAUD de CHORIS, major à Fort-Dauphin.
Merci par avance à qui serait susceptible de m'expliquer cette alliance et de me donner quelques renseignements sur ce frère.
Il s'agit d'une famille du Dauphiné dont l'ancêtre, Adrien Reynaud, anobli au XVIIème, était conseiller du roi, lieutenant particulier au siège royal (présidial du bailliage de Graisivaudan). M. de Laportalière
Précisions de P. Baudrier
Thèse de lettres, Paris, 1951, de Gabriel Debien (Gabriel).- La société coloniale aux XVIIe et XVIIIe siècle ** Les colons de Saint-Domingue et la Révolution : Essai sur le Club Massiac (Août 1789 - Août 1792).- Paris : A. Colin, 1953.- 414 p.- (Thèse : Lettres : Paris ; 1951) : notice de Jean-François, comte de Reynaud de Villevert, né le 9 juillet 1731 à Grenoble (pp. 61-2). Adrien Reynaud de Choris était son frère (p. 62).
Un sieur Ignace FLEURY de LA GORJANDIÈRE était commissaire de la marine et commissaire des guerres, faisant fonction de commissaire ordonnateur au Cap ("Mélanges Historiques" de la Revue de l'Histoire des Colonies Françaises de 1928 : "Un intendant mordu par un contrôleur" [Arch. Col. F3 133, 175, 180], pp. 456-462).
NDLR
Voir aussi GHC 2 (p. 11), 4 (p. 31) et 11 (p. 78) : né à Grenoble le 15/02/1731, décédé à Paris le 22/11/1812, député suppléant de la partie du Nord de Saint-Domingue à l'Assemblée constituante.
L'index de Moreau de Saint-Méry le dit propriétaire à Limonade d'une sucrerie estimée 110.000 livres, et cite son dossier en Colonies E 349.
La notice REYNAUD de VILLEVERT du lieutenant colonel Bodinier dans le cahier 71 du CGHIA (septembre 2000) donne ses états de service (à Saint-Domingue de 1762 à 1782/88) et le dit frère de Jean Adrien REYNAUD de CHORIS, lieutenant de roi à Saint-Marc, tous deux fils d'Arthur, conseiller au parlement, et Marie Gabrielle FUSSELET; marié en premières noces à NN REY (fille du sénéchal du Cap et de Catherine LE MAY ou LE BRAY), d'où trois enfants (dont Armand Charles François né le 05/02/1793 à Paris), et en secondes noces à Paris le 21.06.1801 à Geneviève CHENOT (o 06/01/1760 Paris, fille de Pierre, marchand, et Geneviève MÉNARD).
Les registres du Cap n'existent que de 1777 à 1789.

- Jean-François REYNAUD de VILLEVERT °9.7.1731 Grenoble +22.11.1812 Cimetiere de Montmartre maréchal de camp député aux Etats-Généraux veuve, née CHENOT (voir receuil de notes provenant Lacombe vol II cim de Montmartre page 55)d'où
1. Comte Armand-Charles-François
2. Hélène
Seuls héritiers de leur père ancien propriétaire d'une sucrerie au quartier du Bois de Lance, paroisse Limonade, dont ils reçurent 108.067 Frs d'indemnisation en 1827

Sur les Rey in Ministère de l'économie et des finances Ministère des finances. Etat détaillé des liquidations opérées à l'époque du I.er janvier 1828, Par la Commission chargée de répartir l'Indemnité attribuée aux anciens Colons de Saint-Domingue, en exécution de la Loi du 30 avril 1826 1828-1831:

- Pierre REY donataire des anciens propriétaires, ses cousin (Pierre et Jean-Charles BRISSON pour une caféterie appelé Biston situé à Petit-Plaisance paroisse de Cavaillon (indeminé de 18.525 Frs en 1829)

- Héritiers de Gabriel LACROIX, propriétaire d'une cafétérie dite Lacroix, situé au quartier La Soufrière psse La Marmelade. Ils recurent 12.675 Frs:
- Anne-Marie-Josèphe OUSTRY épouse BARBé, Jeanne OUSTRY
- Jean REY, Anne REY épouse ARDENEES, Anne-Adeleine REY épouse DERCHAMP
- Jeanne-Anne-Marie INGRES, Jeanne INGRES épouse BECHEY, Jean-Auguste-Dominique INGRES

- Héritiers de Jean-Baptiste-Philibert GODINOT de VILAIRE et François-Joseph-Xavier VORBE pour une cafeterie "Vorbe" à Limonade recoivent 8.775 Frs en 1827 d'où
-. Marie-Pierre-Adolphe GODINOT de VILAIRE
- François-Joseph-Xavier VORBE
- Jean-Louis VORBE
- Jacques-Joseph VORBE
- Charles-Jean-Baptiste VORBE
- Marie-Reine VORBE femme MIGET
- Marie-Catherine VORBE dame PORTERAT
- Ursule VORBE femme CHAMPAGNE
- Théodore VORBE femme DUBAN
- Jean-Claude VORBE
- Jean-Antoine MOUREET
- Colette MOUREET
- Marie-Baptiste PELLETIER femme REY
fils et neveux des propriétaires

- Marie-Madeleine-Victoire MORIZOT épouse REY seule héritière de son frère, Jean-Antoine MORIZTON propriétaire d'un terrain au quartier Bourg et un terrain et maison au quartier des Verettes pour 1.466 Frs

LEFEBVRE, LE FEBVRE, LEFEBURE (Saint-Domingue)

Source: Archives Nationales, minutier central - base Pierfit (Prométhée, Pégase) (desc Jean-Jacques) - Thierry de la Chaize, base Geraud1, 2006 (desc Jean-Jacques) - Xavier Blutel, base fosses, 2006 (desc Jean-Jacques) - GH Caraibes http://www.ghcaraibe.org/bul/ghc025/p0293.html

Voir: Archives Château de Vincennes, Archives Outre Mer Aix
Voir: dossier E271(col) sur Jean-Jacques LEFEBVRE de l'EPINE capitaine de dragons habitant du quartier Saint-Louis à Saint-Domingue - dossier E334 (Charles PERNET du RECOURT)

Actes originaux (transcription/analyse bienvenue):
- compte de tutelle enfants Marie-Françoise-Elizabeth LEFEBVRE et Charles PERNé DURECOURT pc LXIX-691 5.10.1761 [B4500]
- séparation de biens Marie-Louise-Félicité LEFEVRE/LEFEBVRE et Adrien-Jacques-Etienne comte de MALDÉRÉE 6.8.1778 Y9102 [C2123])
- cdm Marie-Louise-Félicité LEFEVRE/LEFEBVRE et Adrien-Jacques-Etienne comte de MALDÉRÉE pc Gobert notaire à Paris 29.1.1769 XLVI-425 [C4607]
- convention par Jean-Jacques LE FEBVRE/alias LE FEBVRE de L'EPINE (l'ainé) pc 27.7.1761 LXXXIX-599 [A5179]
- procuration de Louis-Antoine LEFEBVRE à Bertrand de L'ETANG capitaine de cavalerie dt à Saint-Domingue, l'Artibonite pc LXIX-691 23.12.1761 [A5494]

I. N. LEFEBVRE d'où
1. Jean-Jacques LE FEBVRE/alias LE FEBVRE de L'EPINE (l'ainé) écuyer capitaine de dragons commandant le quartier morin alias quartier Saint-Louis, Isle et Coste de Saint-Domingue, logé en 1761 à l'hôtel de Fieubet quay des Celestins paroisse St Paul et 1763, logé quay des celestins psse St Paul en 1769 pour le mariage de leur fille, tuteur de Marie-Charles-Louis Perné du Recourt. Il fait une convention pc 27.7.1761 LXXXIX-599 [A5179] pour confier pour 9 années l'exploitation d'une habitation lui appartenant au quartier du port margot, juridiction du Cap Isle Saint-Domingue ou bien (au choix) une habitation au quartier Dondon dont une a esté acquise des héritiers du sieur Augré et l'autre actuellement tenue par le sr Genty, à Pierre-César du CREST chev sgr de Champary marquis de Saint-Aubin baron de Lancy ancien capitaine d'infanterie, lieutenant de nos seigneurs les maréchaux de france au département de la province de Bourgogne. Il se délie de leur société commune en 1763. Il donne pc 30.7.1761 LXXXIX-599 une procuration au sieur de Grandpré habitant du quartier Morin paroisse St Louis pour régir, gouverner et administrer les différentes habitations qui lui appartienne isle Saint-Domingue et commetre le sieur CHAPOTIN pour régir, administrer et exploiter lesdites habitations sous les yeux dudit sieur de Grandpré, l'établir sur la principale habitation dudit sieur Lefebvre au quartier Saint-Louis. x Marie de LA CAZE (LACASE) d'où
a. Marie-Sophie LE FEBVRE +16.5.1774 Paris (75) (source gazette de France) x Louis-Bénigne du TROUSSET d'HERICOURT comte d'Héricourt °1722 +22.4.1792 chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, sous-lieutenant à Roy-Infanterie, lieutenant 1739, capitaine 1743, chevalier de Saint-Louis 1750, colonel provincial 1765 (il x2. 14.11.1776 Chapelle du Château, Saint-Martin de Condé (27) Serène de NARBONNE-TALAIRAN d'où postérité, et également ? Marie d'OFFEMONT), fils de Louis et Elisabeth-Perrine-Adrienne de BREDA
b. Elisabeth-Jeanne x Charles-François-Camille de CONSTANTIN sgr de la Lorie, de la Chapelle-sur-Oudon, de Marans, et de Daillou[aux AD75 il y a une Marthe-Mathile CONSTANTIN de MARENS testament insinué le 10 septembre 1766, DC6 247 folio 216 verso.
c. Marie-Louise-Félicité LEFEVRE/LEFEBVRE x pc Gobert notaire à Paris 29.1.1769 XLVI-425 [C4607] Adrien-Jacques-Etienne comte de MALDÉRÉE officier aux gardes françaises, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis fils de Nicolas-Jacques marquis de Catheville sgr de Tourville . Ils se séparent de biens par sentence du chatelet en date du 6.8.1778 (Y9102 [C2123]) prononcée le 7 août (AD75 DC6 21 f°99r°). Le roi de France signe le contrat de mariage
d. Marie-Sophie (ou Marie-Catherine-Julie?) LEFEBVRE de LEPINE présente au mariage de sa soeur en 1769 avec son époux x Joseph-Louis de NOUE marquis de la GRANCHE vicomte de Suzy page de la Reine, lieutenant des gardes du corps du roi, brigadier des armées du roi, exempt de la 1ere compagnie des gardes du corps du roi °1728 +1781 à 53 ans fils de Louis-Charles et Marie-Madeleine de RONTY d'où
a1. Marie-Charles-Joseph
a2. (Marie-Elisabeth)-Jeanne (idem a2?) °1762 +8.7.1798 Halberstadt à 36 ans x 4.3.1779 Suzy (Aisne) Jacques de VINCENS de MAULEON (alias de CAUSANS) °1751 +1824 fils de Jean-Joseph marquis de CAUSANS et Françoise-Madeleine de LOUVEL-GLISY d'où postérité (base geraud1 et fosses)
2. Guillaume-René LE FEBVRE
3. Marie x François LE BRAY négociant à Saint-Domingue , son partage fut par par Mtre Auriol notaire du siège le 19 mars 1953. Leur habitation vendu par les parties à Mr Rey pc Auriol le 17 septembre 1753. la part revenant à Marie-Françoise Le Bray était de 308.658 livres
4. Louis-Antoine LEFEBVRE écuyer chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis capitaine au régiment de la mestre de camp générale cavalerie, ancien capitaine en 1761 dt à Paris rue de Richelieu paroisse St Eustache en 1752, rue Grange Battellière psse St Eustache en 1753, rue des Bons Enfants paroisse St Eustache 1761, ancien capitaine de cavalerie et mestre de compagnie 1769, Il donne pouvoir pour la gestion de ses habitation et des ses biens size à Saint-Domingue au quartier de l'Artibonite dépendante de Sr Maz(?), à Bertrand de L'ETANG capitaine de cavalerie dt à Saint-Domingue, l'Artibonite pc LXIX-691 23.12.1761 [A5494], s'il venait à décédé il donnera son pouvoir à Mr de FOUGERé
5. Marie-Françoise-Elizabeth +av1761 x pc 16.4.1736 Notaires royaux du Cap Français Isle et Cote Saint-Domingue Charles PERNé DURECOURT/ PERNET du RECOURT / PERNAY du RECOURT +16.4.1752 au village de Soindre près de Mantes (scellée le meme jour par le bailli dudit lieu, iad le 20.4.1752 par le Bailli de Soindre et par le sergent du baillage de Soindre, testament recu par Ducorps de la Grave notaire à Mantes 10 et 14.4.1752, ventes des biens pc 30.4.1752 par Barrez huissier et sergent royal au baillage de Mantes et Soindre, et du reste du mobilier transporté à Paris pc Varlet huissier commissaire priseur à Paris 2.9.1752, compte de tutelle LXIX-691 5.10.1761 [B4500]) écuyer lieutenant pour le roi du Cap Français et Saint-Domingue, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. Il successivement à St Domingue enseigne (1704), lieutenant (1710), capitaine (1720), major du Port-de-Paix (1727) puis du Cap Français (1732), lieutenant de roi au Fort-Dauphin commandant en l'absence du gouverneur (1739) et enfin lieutenant de roi au Port-de-Paix (1740). Lors de son décès la majeur partie des biens consiste en habitations neigres et marchandises qui sont en l'Isle Saint-Domingue. Il habitait une maison à Soindre, et avait aussi une maison scise à Paris rue Saint-Germain l'Auxerrois. Fils de Charles-Nicolas-Baron major général sous les ordres de Monsieur le comte de Choiseul-Beaupré d'où
a. Marie-Charles-Louis alias Charles-Louis-Marie PERNé DURECOURT °v1741. pensionnaire au collége des Jésuites à Paris en 1752 (à 11 ans). capitaine des milices à Saint-Domingue 1757-1779 (E334). Il demandait et faisait demander pour lui avec insistance la croix de Saint-Louis, de 1772 à 1779 où il la reçut enfin, le 12 août. Il fut cadet de Rochefort (1757), enseigne des troupes détachées de la marine à St Domingue (1761), lieutenant dans le régiment de Foix Infanterie en 1762; mais ce régiment partant pour France en 1762, il le quitta, s'étant "marié à St Domingue où il a toute sa fortune". Cependant il continua à servir comme capitaine de milice et fut aide de camp de quatre gouverneurs généraux de St Domingue, le comte d'ESTAING, le prince de ROHAN, le comte de NOLIVOS et enfin le comte d'ENNERY qui fait une lettre de recommandation pour lui en 1776 quand il retourne en France "terminer quelques affaires". C'est lors de ce séjour en France qu'il reçut la première des deux lettres ci-dessus, celle écrite par HUVé père. Une des lettres de recommandation du dossier de la série E correspond bien au rôle protecteur que nous le voyons jouer pour son filleul. En effet, en 1775, un certain M. BEUDET écrit au ministre : "M. du RECOURT dont les habitations touchent le Cap, y reçoit les officiers en santé ou malades et, en cas d'hostilités, le service trouverait en cet homme naturellement généreux des ressources utiles." Il ne semble pas qu'il soit retourné à St-Domingue, sa dernière lettre remerciant pour la croix de Saint-Louis enfin obtenue étant écrite à Avernes en 1779. (http://www.ghcaraibe.org/bul/ghc025/p0293.html)
Il avait pour tuteurs Louis-Antoine LEFEBVRE et Jean DUCASTEL bourgeois de Paris dt rue Bourg Labbé paroisse Saint-Leu Saint Gilles et Jean-Jacques LEFEBVRE tuteur pour la partie des biens scize à Saint-Domingue. (tutelle 4.8.1752 et avis 19.5.1759, compte de tutelle pc LXIX-691 5.10.1761). Leurs tuteurs ont vendu la maison sciez à Soindre pc Touvenot dont la minute à été depuis remise à Me Garcerand 22.5.1760. Egalement présent à la tutelle de 1752: François PILLAT avocat au parlement dt rue Neuve Saint-Denis parroisse St Laurent, Gabriel-Jullien BOUFFé, Pierre et Jacob DAUGIRARD tous trois négociants à Paris dt rue Coquillière paroisse St Eustache, Louis-Benoist ROBERDEAU et Jean-Baptiste BINANT tous deux bourgeois de Paris dt rue Saint-Denis paroisse Saint-Sauveur et Nicolas LECOCQ bourgeois de Paris dt rue aux Ours paroisse St Leu St Gilles


Actes non consultés:
- obligation par Jean-Jacques LEFEBVRE écuyer commandant à Saint-Domingue dt à Saint-Domingue à Jean-Baptiste DESESTRE boucher à Paris dt paroisse Saint-Laurent(pc LI-1013 8.4.1761)

Non relié mais apparenté:
- Paul COGNUERE (COGUIERE) dont Jean-Jacques LE FEBVRE, Louis-Antoine et Guillaume-René légataire chacun pour 1/3. (cf compte de tutelle)

Non reliés
- François LEFEBVRE dt au cap-Francais, Saint-Domingue procuration à son épouse x Marie-Claude CHEVALLIER dt à Paris pc I-452 26.8.1751

copyright Jacques Le Marois - Dernière modification: Fev 2007 - N'oubliez pas de citer vos sources! Il peut y avoir des compléments dans le tableau d'ascendance correspondant (j32)