Familles CAUMONT - LA FORCE (de) - DE BERINGHEN (Paris, Hollande) - MENOUR/MENOURS/MENOU/MENOUX (de) - BOYCEAU, BOICEAU (Paris) - LE COQ (Paris, Poitiers) - SAINT-VERTUNIEN (Poitiers)

Des corrections ou compléments ? mel lemarois - N'oubliez pas de citer vos sources!

Sommaire:


CAUMONT - LA FORCE (de)

Actes originaux (analyse bienvenue):
- Notes généalogiques du Père Leonard: AN MM 825 [E2078]
- avis de parents sur Henry-Jacques-Nompar de CAUMONT duc de la Force 22.8.1699 Y4081B [C7778]
- constitution par Jacques-Nompar de CAUMONT marquis de la Force mareschal de France, dame Charlotte de GONTAULT de BIRON son espouse, .. Roland de NEUFBOURG et Marthe LE ROY son épouse..., + indemnité 4.4.1624 LIX-58 [F7561]

Autres ref:
- iad Charlotte-Nompar de CAUMONT cte de Lauzun chevalier des ordres du roi CV-916 7.6.1687
- iad duchesse de LA FORCE XCII-579 22.12.1752
- constitution par Jacques-Nompar de CAUMONT .., Francois de LA ROCHEFOUCAULT, etc, concerne les LE COQ + un autre acte imdenité 18.12.1624 + constitution des memes 21.12.1624 (LIX-81)


voir:
société de l'histoire du protestantisme français, 1854, Année 2, page 195 page 64 à 76
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65744z/f77.item

Relation sur le décès du maréchal de la Force 1652:
société de l'histoire du protestantisme français, 1859 page 118
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65750w/f127.pagination

DE BERINGHEN (Paris, Hollande)

sources manuscrites : Cabinet d'Hozier 40, NH37, DB86, Fr32665, Fr32402f°1251 - Archives Nationales minutier central - Preuves Maltes François et Henri-Camille AN M617
sources imprimés : Paris-Jallobert - Anselme - JAL - LCB - Guillotin de Corson - Bull. Soc. Emul. Bourbonnais,1921, 268 - G. Jeanton, le Château d'Uxelles, 1908 - ICC 1907 - Haag - Hoeffer - A. Jean, Les Eveques et archevèque de France, 1891 - E. Bonaffe, dico des amateurs français au XVIIe, 1884.
voir en plus: Hist des Caumont-La Force- AD75 - BN Kaerdaniel vol14f°136 (Fr32539) et vol25f°125 - HG1986,86 - Grange de Surgère, la gazette de France - Tallemant des Réaux, Historiettes, 1830, tIV, 216 - St-Simon Boislisle - Gallia XIV, 505 - B. Amis Château Pau, 1969, 21a, n°41 p32-6 - Roman-Amat - Moreri 6 - Revue de la société de Louhans, la Bresse Louhannaise, tXIX, 1907, 294
sources internet: Gilles Lecomte http://gw.geneanet.org/index.php3?b=azerty7

famille protestante originaire de Gennep et Venlo, villes situées aux Pays-Bas, sur la Meuse près de la frontière allemande dont deux membres vinrent s'installer en France à la fin du XVIe siècle. Les premiers degrés (de l'étranger) n'ont pu être controlés par des sources fiables.

Actes originaux (analyse bienvenue):
- affaire de coups et levée de scellé Jacques Amproux x Marie de Beringhen 3.2.1680 Y3985A [D1900]

I. Pierre van BERINGHEN +v1450 ht Guennep x Anne GAHLEN d'où

II. Pierre van BERINGHEN x Gertrude STAEL de HOLSTEIN d'où

III Pierre van BERINGHEN sgr de Driesberg x1501 Gertrude-Aleyde COLLAERT fa Ardolphe sgr de Driesberg et Aleyde GRUYTHER (de la maison Kreijensten en Basse-Saxe) d'où
1. Pierre qui suit IV.
2. Nicolas s.p.
3. Théodore qui suivra, branche de Venlo.
4. Anne x1 Otto van HALEN, x2 Alard HAECHFORT.

IV. Pierre van BERINGHEN +19.1.1586 x23.8.1541 (au pays de Gheldre) Jeanne van WILICK fa Liffert et Elisabeth van SCHELBORG d'où
1. Liffaert +1625 (partage 3.3.1631, van Chardet Ne public à La Haye).
2. Pierre qui suit V.
3. Elisabeth x9.1.1565 Carles van NUËNAEN.
4. Gertrude x30.12.1571 Arnold van STRALEN +v1610 habt Colongne en 1606 Pierre de B. lui fait une procuration pour réclamer la levée d'une saisie (XCVI.17.12.1606, à voir) d'où
a. Adolfe.
b. Marguerite x18.6.1615 Guenep Hans-Willen van RANDWICK cornette de Stakenbrouck d'où Arnold, Florizet et Megheld.
c. Sibile x Gerlack van ELST.
d. Elisabeth.
e. Agnès x N. GULICK.
5. Judith +20.6.1586 Ghenep, s.a.
6. Anne +29.8.1611 s.a.
7. Marguerite +10.8.1586 s.a.
8. Madelaine +16.12.1586 à Ghenep s.a.

V. Pierre BERINGHEN +21.2.1619 (iad CXVII.12.4.1619) natif de Guenep au pays de Clèves (Prusse occidentale), habite rue de Fromental, psse St-Germain-l'Aux. Il s'attacha d'abord comme armurier au service de Henri-Robert Aux Epaules sgr de Ste-Marie-du-Mont en Normandie qui l'avait amené de Hollande. Comme il avait plein d'esprit et savait bien se servir des armes, le roy Henri IV se l'attacha comme valet de chambre 1594. Il fut employé dans les intrigues amoureuses. Il était le confident intime du roi qui ne luy cachoit point ses plus intimes affaires. Il ne sortoit pas du Cabinet quand les ministres y venoient conférer secrètement avec sa majesté. Il étoit fait au manège du roy qui l'apelloit "ce gros allemand" 1596. en 1607, il censuroit les actions du Roy, ses dépenses au jeu, bal, festins, chasses, maîtresses, bâtimens, comme si elles se faisoient au préjudice des libéralités qu'il attendoit du Roy dont le redoublement accroit plutôt son avidité qu'il ne la rassacie. En 1609, Henri IV le chargea de lui rapporter tout se qui se disoit pour et contre les jésuites. Il fut comblé d'honneur : anobli 1610 avec les deux autres valets de chambre, grand bailly et gouverneur d'Etaples, contrôleur général des mines et minières de France, commissaire ordinaire des guerres. Il acquit les sgries d'Armainvillers et de Gretz (Croissy-Beaubourg, S et M) x 4.12.1599 (pc Aimery Louise, notaire tabellion à La Rochelle, insinué à Paris le 25.1.1600) Madeleine BRUNEAU (iad CXVIII-1 10.3.1640), « dame, lit-on dans les Mémoires de Conrart, reconnue d'un chacun pour être d'un esprit éminent, d'une admirable conduite et d'une vie exemplaire », fa Sébastien sgr de la Martinière conseiller du Roy en son conseil des finances, secrétaire de Marie de Clèves, épouse de Henry de Bourbon pce de Condé puis secrétaire des finances de Navarre et Nicolle LE BEY, soeur Marie fameuse huguenote épouse de Charles de Rechignevoisin sgr des Loges d'où (bapt. RPR Charenton)
1. Jeanne bapt. dernier février 1601+1643.
2. Henry qui suit VI.
3. Maximilien °v1606 +1676 à la Haye, RPR lieutenant colonel du régiment d'Hauterive, capitaine d'une cie de gens de pied français en Hollande en 1630 puis Colonel.
4. Judith x CXVIII.11.10.1623 (dot 47000£) Louis LE COUSTELLIER chev. sgr de St-Pater en Nie genthil. ord. de la chambre du roi d'où
a. N. qui mourut à Madrid connue sous le nom de dame de Gudane, femme qui s'est signalée par une vie pleine d'intrigues et d'aventures de mesme que sa fille la dame d'Aunoi, par une conduite qui ne la mise pas au rang des vestales (cf l'histoire de la mère et la fille à la Motte d'Aunoi, Cabinet d'Hozier) x N. LE FUMEL de LIZOVES sgr de Barneville d'où
- Catherine x François de LA MOTTE baron d'Aunoi +1701 d'où Marie-Anne x Claude de HÉERE.
5. Marguerite xCXVIII.15.2.1626 (dot 60000£) Jacques de THIOULT chev. sieur de la Luzerne et de Vaucieux en Nie genthil. ord. de la chambre du roi fs Louis sgr de Hucqueville, mestre de camp d'un rég. de gens de pied pour le service de sa magesté et Suzanne de SAINT-OUEN d'où
a. Suzanne x Jean MESLIN éc. sgr et patron de Falaise en Nie d'où
- Marguerite x 15.3.1685 Etienne BONNEL sgr de Fresnai, de St-Gabriel et de Cantebrun en Nie, lieut. colonel de milice du rég. de Maisons.
b. N. sgr de Vayeux 1683.

VI. Henri de BERINGHEN sgr d'Armainvilliers et de Grez °19.9.1603 +30.4.1692 92ans inh dans sa chap. de l'église des feuillants rue St-Honoré. Succéda à son père comme 1er valet de chambre puis fut maréchal des logis de sa majesté, cons. d'Etat. Etant malade à Lyon, et se croyant sur le point de mourir, Louis XIII lui confia un secret en lui faisant promettre de ne le révéler qu'après sa mort. Le cardinal de Richelieu ayant voulu connaître cette confidence, le refus du valet de chambre excita au plus haut point le mécontentement du ministre. A la journée des dupes en 1630, le card. de Richelieu étant revenu de Versailles en Triomphe à Paris dans le carrosse du roi fit arreter Macillac, garde des sceaux, le maréchal son frère - Beringhem fut envoyé porteur d'un paquet aux généraux qui par luy même reçurent l'ordre de luy donner son congé. Il sorti de France. Il alla servir sous les drapeaux de Gustave-Adolphe et asista à la bataille de Lutzen en 1632. Après la mort du héros suédois, il s'attacha au prince Maurince. Il était colonel et capitaine des gardes de cav. de son altesse msgr le prince d'Orange en 1640, capitaine des cuirassiers du prince Maurice de Nassau en 1643, quand le roi Louis XIII le rappela, voulant le voir avant de mourir, reconnaissant qu'il l'avait persécuté. La Reine Anne d'Autriche luy récompensa sa charge de 1er valet de chbre pour en gratifier La Poste, son 1er valet de chbre à elle et qui avoit été présenté à la question sans vouloir réveler son secret. Avec Liancour, Mortemar et Montagu, il culbute l'évêque de Beauvais en 1643. De retour de son exil, il reprit sa 1ere familiarité avec la reine et le cardinal Mazarin se servit de luy dans les commencement pour être l'entremeteur entre luy et elle, pour ne point donner de jalousie aux autres ministres qu'il vouloit égarer, ce qui servit à l'élévation de l'un et de l'autre car le Cal de Mazarin resta seul et Beringhen fut 1er écuyer du roi 1645 sur la démission du duc de St-Simon. Il était sgr d'Armainvilliers, belle maison en Brie où il reçut m. de Jarzé cy-devant capitaine des gardes, amoureux de la reine. Aparament qu'ils étoient amys, c'est de là que ce fou écrivit à La Beauvais, femme de chbre de la reine, confidente de ses amours, ce qui le fit chasser. Chev. du St-Esprit 1651. Le 5 juin 1660, il fut envoyé par le roy de St-Jean-de-Luz à Fontarabie pour savoir des nouvelles du roi d'Espagne et de la nouvelle reine de France au matin. Gouverneur des citadelles de Marseille. Il avait une gde réputation de sagesse et de valeur et fut honorer de la confiance de Louis XIII. Celui-ci lui confia des secrets politiques qu'il refusa de révéler à Richelieu même au prix de l'exil. Il acheta en 1676 un hôtel situé à Paris au coin de la rue des Orties et St-Nicaise sur l'emplacement de l'ancien rempart de Charles V, et judicièrement en 1681 les châteaux, terres et seigneurie de Châteuneuf pour 322550£. Il aurait abjuré la religion protestante avant sa disgrâce x 4.1.1646 (pc Bellache et Mathieu CVII) Anne du BLÉ d'UXELLES fa + Jacques Mis d'Uxelles, conseiller du Roi en ses conseils , maréchal de Camp, lt gal du roi en Bourgogne et Bresse, et Claude PHELYPEAUX d'où
1. Henri Mis de Beringhen +18.5.1674 1er écuyer du roi en survivance, mestre de camp du régiment Dauphin, "honeste, brave et estimé du roi et de toute la cour", mort au siège de Besançon, en sortant le 13 mai de la tranchée devant Besançon il est tué d'un coup de fauconneau tiré de la citadelle qui lui brisa la tête. Le Roi témoigna beaucoup de peine de sa mort, car il s'était signalé en toutes les occasions des campagnes précédentes, où il avait été blessé. Son coeur fut déposé dans l'abbaye de St-Menoulf dont sa tante, Marie-Constance d'Uxelles était abbesse.
2. Jacques Louis qui suit VII.
3. Jacques Balthazard +4.5.1667 à 10ans, abbé de Fontenay.
4. Marie Anne °31.7.1647 +9.10.1721 religieuse à St-Menoulf en Bourbenois puis abbesse de Faremoutier en Brie 1682.
5. Marie Claire religieuse à St-Menoulf.
6. Marguerite Françoise religieuse à St-Menoulf.

VII. Jacques Louis de BERINGHEN Cte de Châteauneuf et du Plessis-Bertrand en Bretagne, sgr d'Armainvilliers et de Gretz en Brie °20.10.1651 +1.5.1723 chev. de Malte 1658, il quitta l'ordre à la mort de son frère et le Roi lui donna un régiment de cavalerie puis le guidon des gendarmes de Bourgogne. Mestre de camp d'un régiment de cavalerie 1674 et abbé de St-Etienne de Fontenay par la mort de son frère puis comte de Châteauneuf et du Plessis-Bertrand. chev. des ordres 1688, 1er écuyer de la petite écurie 1674, donna un grand relief à cette charge. gouverneur de la citadelle de Marseille 1679. Acquit la sgrie de St-Père en Bretagne en 1689 et obtint l'érection de cette terre avec celle de Châteauneuf en marquisat. En 1705, il fit nommé une cloche en son nom à Châteuneuf de la Noë. Il fut pris en 1707 près de Versailles par le capitaine Guetem, partisan Hollandois qui en vouloit à msgr le dauphin. « l'ayant enlevé, dit Voltaire, ils le firent monter à cheval; mais comme il était agé et infirme, ils eurent la politesse de lui chercher eux-mêmes une chaise à poste. Les pages du roi, qui couraient après eurent le temps de les atteindre; le 1er écuyer fut délivré, et ceux qui l'avaient enlevé furent prisonnié eux-mêmes. Quelques minutes plus tard, ils auraient pris le Dauphin qui arrivait avec un seul garde après le Mis de Beringhen. Reprit à Ham et ramené avec le partisan qui crut enlevé msgr. Cons. du conseil du Dedans par le régent 1715 et directeur gal des ponts et chaussées du royaume. Disciple de Bayle, il avait une grande connaissance de la sculpture, de la peinture et de la gravure. Il avait une collection considérable d'estampes. Membre honoraire de l'académie des belles lettres et protecteur des gens de lettres. x 14.10.1677 (ou 1679) (pc Sadot et Galloyer notaires) Elizabeth Madeleine-Fare d'AUMONT +18.10.1718 70ans fa Louis duc d'Aumont 1er gentilhomme de la chbre du roi, gouv. de Boulennois, RPR et Madeleine Fare LE TELLIER d'où 10 enfants
1. Jacques Louis Mis de Beringhen Cte de Châteauneuf, du Plessis-Bertrand et d'Armainvilliers °1680 +1.11.1723 43ans colonel de régiment et brigadier des armées du roi, 1 écuyer du roi 1721, gouv. des citadelles et fort de St-Jean de Marseille, maréchal de camp 1718 (cf sa bio in Jullien de Courcelles, dico des généraux français, 1820) x 9.2.1708 Marie Louise Estienette de BEAUMANOIR-LAVARDIN °1690 +1755 fa Henry Charles Mis de Lavardin, chev. des o. du roi, ambassadeur à Rome et Louise-Anne de Noailles d'où
a. Nicole Louise Mise de Beringhen °13.11.1708 religieuse à Farmoutier, fille unique.
2. Anne Benigne Fare Thérèse +29.7.1749 69ans (publication de son testament 12.5.1750 Y65f°52) x11.7.1701 Emmanuel-Armand GROGNET Mis de Vassé brigadier des armées du Roi..
3. Anne Marie Madeleine °1683 +23.2.1730 religieuse à Faremoutier puis abbesse St-Julien du Pré du Mans 1708.
4. Louise Charlotte Eugénie °1686 +28.10.1726 coadjustrice de Faremoutier.
5. Olympe Félicité °1689 +10.8.1743 religieuse puis abbesse de Faremoutier 1726 morte à Paris à l'hôtel de Beringhen "elle avoit été obligée, par lettre de cachet de quitter son couvent, à cause de l'appel de la constitution" (LCB).
6. François Charles °1691 +17.10.1742 Le Puy (test déposé LXXXVIII.29.6.1743) doct. en théologie, archidiacre de Melun au diocèse de Sens, prévôt de Pignans en Provence (Fréjus) qu'il résigne en 1734, abbé de Ste-Croix de Bordeaux 1712, député par la province de Sens à l'assemblé générale du clergé 1723, évèque du Puy 1725 il établit les Frères des Ecoles Chrestiennes au Puy, abbé de St-Gilles dite de Nimes 1738.
7. François °17.6.1692 (né le 8) Saint-Germain l'Auxerrois peut-etre le même que Fs Charles) Il fit avec son frère Henri-Camille ses preuves pour être chevalier de Malte de minorité en 1709.
8. Henri Camille Mis de Châteauneuf (près Rennes) et d'Huxelle comte du Plessis-Bertrand Bon de Thenarre et d'Ormes sgr d'Ivry, Bussy et Monthelie °1.8.1693, baptisé le 3 à St Germain l'Auxerrois +12.2.1770 (iad LXXXVIII.28.2.1770 Dt rue St-Nicaise à Paris, chev. de malte non profez 1707, commandeur à Piéton, 1er écuyer du roi 1724, lieutenant général au gouvernement de Bourgogne, gouv. de Châlons/Saone après son gd oncle le maréchal d'Huxelles, chev. commandeur des ordres du roi 1731, mestre de camp d'un rég. de cav. de son nom, gouv. des châteaux la Muette et de Madrid et cap. des chasses du Bois de Boulogne après son beauf Pezé 1734 (cf bio in NH). Il revendit en 1740 son marquisat à Etienne Baude de la Vieuville, les sgries et bies de Tenarre, Ormes, Vanoise pour 125000£, Armainvilliers (XXXV.27.3.1762) et en 1766 le marquisat d'Uxelles x20.3.1743 Angélique-Sophie d'HAUTEFORT °22.9.1702 +3.5.1789 (iad II.9.5.1789) veuve depuis le 1.4.1737 de Jean-Luc de LAUZIÈRE Mis de Thémines et de Cardaillac fa de Charles-Louis Mis de Surville, lieutenant général des armées du roi et Louise de CREVANT d'HUMIÈRES s.p.
9. Marie-Louise °v1696 +23.7.1746 dans sa terre près d'Orléans x3.8.1713 (publication Châtelet Y45f°12) Guillaume-Alexandre Mis de VIEUXPONT et de Senecé +1728 lieut. général des armées du roi et lieut. pour sa majesté au pays d'Aunis, gouv. de Charlemont s.p.
10. Nicole-Lydie °v1703 +6.9.1729 x22.11.1722 Hubert de COURTAVEL Mis de Pezé colonel du régiment du roy, gouv. de Rennes, de la Muette et Madrid tué à Guestalle 1734.

BRANCHE DE VENLO

IV. Théodore van BERINGHEN sgr de Driesberg x1530 Béatrix MANSS fa Frederic Mens van Dursdal et Arnolde de POLLART, de Liège. d'où
1. Théodore qui suit V.
2. Henri.
3. Gertrude vivant en 1598 x Jean de PLETTERDORF

V. Théodore x1564 Elizabeth PÉERLES fille de Agathe de LOUVERVAL, de Liège d'où
1. Dirick alias Théodore qui suit VI.

VI. Dirick van BERINGHEN alias Théodore de BERINGHEN °1565 +1636 natif de la ville de Venlo au pays de Gueldres testa 3.4.1598 devant Severin Plectz Ne de Flessingue en Zélande, naturalisé janvier 1599. Il faisait des affaires. En effet, son "cousin" Pierre de Beringhen lui adresse plusieurs lettres à partir de 1599 à St-Malo, Rennes et Vitré. en 1599 Pierre lui écrit de La Rochelle où il a 2 assez beaux navires d'environ 200 tx et lui conseille d'y venir "car il y a moyen de faire ses affaires". Une autre lettre écrite de Paris lui conseille de venir à Paris car "on est ici fort après pour dresser un commerce pour la manufacture des draps de soye et pour la toile pour les envoyer en Cicille ou en Espagne selon l'ocurence". Ils recevait aussi des lettres de la belle-mère de son cousin, en 1603 alors qu'il habite St-Malo, elle lui conseille des achats de cuivres en Suède où ils coûtent fort peu. Elle fit batir une batterie à Mezière en échange de toiles de Quintin. En 1609, elle lui demande de lui procurer de la soude laventine d'Allicante pour une affaire de verrerie. Il s'installa ensuite à Rennes x1609 Suzanne GRISLEL °Vitré RPR fa Mathurin sieur de la Tirelière apothicaire et Marie SERÉ (partage le 14.7.1642 devant Roger (?) Ne à Rennes) d'où
1. Jean qui suit VII.
2. Marie x1638 Jacques AMPROUX éc. sieur de Lorme cons. procureur général du roi aux eaux et Forests de Bretaigne s.p. Il y a une affaire de coup & levée de scellé 3.2.1680 Y3985A [D1900]
3. Suzanne x1643 (ou? 11.1.1648) Jean du CANDAL alias Jacques sgr de Fontenaille SR et audencier en la chancellerie de Paris d'où 5 enfants dont 2 garçon et ? Marie x N. du VIGÉ président au parlement de Bordeaux.

VII. Jean de BERINGHEN vicomte de Plehedel sgr châtelain de Langarzeau °28.2.1601 bapt Charenton +31.12.1691 (iad CV.15.7.1698, partage Delaleu 8.12.1734 et XCVIII.6.4.1762) RPR, interessé dans les fermes et les affaires, consr secrétaire du roi 1657, maintenu noble en 1670 ayant prouvé sa parenté avec l'autre branche (les "preuves" étant une généalogie manuscrite, les lettres entre Pierre et son "cousin", le cdm de Jean où assiste le cousin Henri, et le test de son père léguant à ses cousins) d'après les rapport de police « honnête homme dont l'esprit est assez doux, fort zelé dans la religion » Irrité par son opiniatreté Louis XIV l'exila à Limoges le 10 nov. 1685, et cette rigueur n'ayant point suffi pour briser sa constance, il le fit jeter dans les cachots de la Bastille. On trouve son nom dans la liste de vingt-trois personnes enfermées pour cause de religon dans cette prison d'Etat le 17 décembre 1686. Il fut ensuite transféré au château d'Angoulème, Liberé il se retira en Hollande avec son épouse en 1688 par ordre du roi x LIX.7.3.1642 (dot 50.000£) Marie de MENOUR +25.10.1706 à la Haye (iad Pierre Rogissart Ne à la Haye) fa + Jacques intendant général des jardins du roi de SM Louis XIII et Marie LE COCQ. Elle était « une personne d'un mérite et d'une vertu extraordinaire » d'après les mémoires de Mme Du Noyer. Elle fut enfermée dans un couvent en 1686. d'Après Benoît « La famille de Béringhen se conserva presque tout entière. Le père, la mère et les enfans, les filles mariées ou à marier, eurent une égale résolution, et particulièrement la duchesse de La Force, que la douleur d'être séparée du duc son mari, privée de ses enfants, éloignée de tous ses proches, enfermée successivement en diverses prisons, sans secours, sans communication, sans relâche durant environ sept ans, n'a pas été capable de vaincre. »
d'où (bapt à Charenton)
1. Marie °11.5.1643 Paris +13.7.1645.
2. Théodore qui suit VIII.
3. Jean °15.7.1645 +30.5.1646.
4. Isaac °9.10.1646 +25.8.1647.
5. Marie °22.5.1648 +2.12.1702 en Angleterre x10.9.1672 (pc Symone, dot de 150000£) François LE COCQ-MADELEINE baron de St-Germain conseiller au parlement de Paris, se retire en Angleterre pour cause de religion (Partage Le Masle, 21.7.1712).
6. Marthe °18.8.1649 bapt le 22 au temple de Charenton +5.7.1650.
7. Jean v°1650 +29.5.1651, 4 mois après la naissance.
8. Suzanne °26.12.1650 +1731 « séparée de son mari, privée de ses enfants, éloignée de tout des proches, enfermée successivement en diverses prisons, sans secours, sans communication, sans relaches durant environ 7 ans » elle ne changea pas de religion. elle se retira à Sumberry, dans sa maison de campage à 6 lieux de Londres x18.2.1673 (pc devant Symone) Jacques Nompar de CAUMONT duc de LA FORCE.
9. Françoise °7.5.1656, elle fit don à l'église Wallonne de Rotterdam de fonts baptismaux en argent avec l'inscription suivante « Françoise de B. donne ce vase à l'église de Rotterdam en reconnoissance de ce que c'est là où Dieu luy a fait la grâce d'entendre le première fois prescher sa parole et de participer à la sainte cène en sortant de France. L'an 1688 » elle est en Hollande en 1698.
10. Benjamin °9.7.1657 +1658.
11. Henry °30.9.1658.
12. Henriette °15.1.1660 +19.7.1661
13. Elizabeth °10.1.1661 xCV.10.2.1683 (dot 103000£) Pascal LE COCQ de ST-GERMAIN d'où post.
14. Anne °22.7.1662 +15.5.1663.
15. Frédéric °4.9.1663 +av1735 sgr de Langarzeau porte se convertit en 1686, cornette blanche de cavalerie légère de France dt rue de Guénegaud psse St-André-des-Arcs 1728 x Louise-Madeleine GUIGOU veuve de Armand-Nicolas de SALART Mis de Bouron, capitaine aux gardes et fille de Nicolas sgr de Varatre et Marie-Anne-Jeanne CHAMBELLAIN d'où
a. Marie-Henriette Dme de Bouron, Marlotte, Jacqueville et autres lieux °v1708 +11.3.1779 St-Sulpice dt en son hôtel rue St-Dominique psse St-Sulpice 1762, renonce à la succession de son père pc Dionis 16.4.1735 x François-Pierre Mis de VARENNES chev. sgr de Kergosou colonel d'un régiment d'infanterie de son nom fille de Guillaume sgr de Monchau et Catherine de KERGOZOU
16. Adolfe °15.2.1666 à Paris.

VIII. Théodore de BERINGHEN °12.7.1644 bapt. au temple de Charenton conseiller au parlement de Paris, exilé à Vezelay le 5 janvier 1686, il se retire ensuite en Hollande x 28.1.1685 à Rennes (RPR) et pc 19.12.1684 à Revillele Graveloire dvt Loir Ne au Maine (et Savalette 12.10.1685) Elisabeth-Marie de GOUYON °1670 +1742 fa Claude-Charles baron de Marcé et Marie d'APPELVOISIN vicontesse héritière de Fossé d'où
1. Elisabeth-Marie °v1685 +21.10.1765 (iad Baron Le Jeune v26.11.1765) fille unique, majeure avec sa mère, en Bretagne en 1711, dt rue de Vaugirard psse St-Sulpice 1762, et + rue Ntre Dme des Champs


non rattaché:
- Jacques de BERINGHEN x1707 Marie DURUI dont Jacques °Paris 23.8.1719 et Marie-Henriette x Fs-Pierre Mis de Varennes (Jal).
- Jeanne-Benoîte GUERRET veuve de Jacques-Louis BERINGHEN-Villeneuve sur Bottex (vivante en l'an 11, fichier MC)

- extrait d'une lettre écrite à Gennep par un nommé Gilbert Heimerich en 1642 :
I. Jean van BERINGHEN d'où
1. Jean escoutéte à Venlo 1597.
2. Antoine ht Venlo.
3. Théodore marchand de vin à Venlo x une fille de la ville de Clève, sans enfants.
4. Conrad dt à Nimègue dont descend
a. N. dt en cette ville en 1642 où il est brasseur de bière.

Non consulté:
1690 - Constitution Jacques-Louis de BERINGHEN 2.12.1690 XCVI
1691 - Procuration Henry de BERINGHEN à Pierre BEJAT(?) sr de Ch... 6.3.1691 XCVI
1691 - 2 Procuration Jacques-Louis de BERINGHEN 16.3.1691 XCVI

armes:
BERINGHEN d'arg. à 3 pals de gueules; au chef d'azur, chargé de 3 quintefeuilles d'arg.
GAHLEN d'or à 3 crochets de g.
STAEL de HOLSTEIN d'argent à l'orl de 8 tourteaux de g.
van WILICK d'argent au chevron de g. acc. en pointe d'un annelet de mesme
MENOUR d'azur au chevron brissé d'or avec 3 molettes de mesme (Touraine).

MENOUR/MENOURS/MENOU/MENOUX (de)

armes d'azur au chevron brissé d'or avec 3 molettes de mesme (Touraine).
Source: Haag - Jean Diwo, la fontainière du Roy, 1997

Voir: selon Arnaud: LTB - HMO 2,219 - MMG - Fr 32076 - Fr 32114 - Fr 32119 - H1 - MGD 7 - LCB 13 - Ha 1 - OCG 2 - CBD 1, art Boussay, 2 art Chambon, Charnizay, Cousières, 3 art Genillé, 5 art Roche d'Alais, Roches St Quentin - CBT 2 - HBC 33 et ss - RAE 3 - VNN 382-3 - FB 10 - BRE - REX 1913, 1914 - FMF 4 - LJC 1 art Aunay - JM 5 - ANF 1 - DPO - VMR, 202 - SEN - DHD tabl B - Saffroy 45505-512


famille protestante.

I. Pantaléon de MENOUR x Marie BOICEAU soeur de Jacques BOYCEAU sr de la Bagauderie intendant général des jardins et auteur du « traité du jardinage selon les raisons de la nature et de l'art ».
II Jacques de MENOUR °v1591 +1637 (iad XVI-445 9.11.1637) sieur de la Baraudrie commissaire des guerres à son mariage en 1626, plus tard il fut nommé intendant des jardins et maisons du roi. Il amenagea les jardins du « châteaux de cartes », relais de chasse qui existait avant Versailles Il mourut en 1637 à l'âge de 46 ans. x 1626 Marie LE COQ fille de Pascal et Françoise de SAINT-VERTUNIEN d'où
1. Jacques sieur de la Baraudrie, +1665 commissaire ordinaire des guerres
2. Marie °1629 x 1642 Jean de Béringhen
3. Armand sieur de la Baraudrie °29.9.1630
4. Anne °27.9.1631 x 1657 Charles GENDRAULT sieur de Cherman fils de Jean et Marie PUYRIGAULT
5. Louis °29.8.1632
6. Marthe (partage 3.1.1685 CVI-67 non trouvé plutot partage d'un membre de sa belle-famille) x 1653 Frédéric-Otto FABRICE de GRESSIGNY maître d'hôtel ordinaire du roi fils du grand bailli de Windeck dans le duché de Berg
7. Elisabeth °1635, en 1686 elle est encore signalée à la police comme protestante
8. Pierre °v1636 +1638 deux ans


BOYCEAU, BOICEAU (Paris)

BOYCEAU (Jacques), sieur de La Baraudière, (frère de Marie Boiceau) XVIIe s. Il passe pour avoir fait la guerre avant d'être devenu intendant des jardins de Louis XIII. Ce serait lui qui aurait dessiné les premiers jardins de Versailles. Il fut correspondant de Peiresc. Il a publié un Traité de jardinage, 1638 « Traité du jardinage selon les saisons de la nature et de l'art » en trois tomes. Republié « Traité du Jardinage, qui enseigne les ouvrages qu'il faut faire pour avoir un jardin dans sa perfection; avec la manière de faire les pépinières, greffer, enter les arbres, etc » et une « instruction pour faire de longues allées de promenade et bois taillis », Paris, 1689, 1707.. Une rue de Versailles porte son nom. (source: dico bio fr, Derésy, et Hoefer)

LE COQ (Paris, Poitiers)

Le Coq Pascal 1567 Villefagnan (Charente) -1632 (Poitiers)
S'adonna à l'étude de la médecine et visita pendant 9 années les universités les plus célèbres. Il parcouru l'Europe afin d'en étudier la flore, car ses études s'étaient portées d'une manière plus particulère sur la botanique. Revenu dans sa patrie, il vint se fixer à Poitiers et s'y fit recevoir docteur en la faculté de médecine en 1597. Plus tard, il obtint le titre de médecin ordinaire du Roi. Il exerça la médecine pendant 37ans et mourut le 18 août 1632 doyen de la faculté. Il avait joint la connaissance des langues anciennes celle des langues vivantes. Il publia divers ouvrages
Source: Beauchet-Filleau


LE COQ, famille de Paris, non moins distinguée par son ancienneté que par ses richesses, de laquelle descendaient François Le Coq, conseiller au parlement, et Pascal Le Coq, médecin ordinaire du roi, deux frères qui vécurent dans les premières années du xviie siècle.

I. François Le Coq était entré au parlement de Paris vers 1594. Il professait alors la religion catholique, dans laquelle il était né; mais en 1615, il l'abjura pour entrer dans l'Eglise protestante, à ce que nous apprend une lettre que Du Plessis-Mornay lui écrivit, au mois de juillet, pour le féliciter, Cette conversion qui, vu les circonstances, n« peut lui avoir été dictée que par une conviction bien sincère, ne nuisit en rien à sa position, comme il le dit lui-même dans une Requête au roy : « il ne fut inquiété en sa charge ni rien innové en son rang, mais seulement ordonné, les chambres assemblées, qu'il ne pourroit résigner son office qu'à un catholique.» Dix ans plus tard, il ne trouva plus auprès de ses collègues la même équité. Appelé, en 1625, par rang d'ancienneté, à succéder à François de Vertamont, et à monter à la Grand'Chambre, non seulement il n'y fut point admis, mais les conseillers des enquètes,se fondant sur son droit de passer à la Grand'Chambre, refusèrent de le reconnaître à l'avenir pour leur doyen. Ainsi il ne pouvait ni obtenir l'avancement auquel il avait les droits les plus légitimes, ni conserver le rang que lui avaient mérité trente-deux années déloyaux services. C'est à cette occasion qu'il s'adressa à la justice du roi, qui, « reconnaissant ses bons et agréables services», daigna l'autoriser «à se qualifier, sa vie durant, son conseiller en sa cour du parlement et y avoir rang et séance et voix délibérative, à son rang de réception et d'ancienneté» {Cinq-cents de Colbert, T. V). François Le Coq étant mort quelques mois après, son second fils, à qui il avait résigné sa charge, voulant éviter de nouvelles difficultés, s'en démit en faveur d'un conseiller catholique. Comme dédommagement, le roi lui accorda, le 26 mars 1627, un brevet de retenue de conseiller au parlement, avec promesse de lui donner la première charge qui viendrait à vaquer parmi les conseillers protestants. Du mariage de François Le Coq avec Marie Marbault naquirent deux fils et une fille, nommée Françoise, qui é-pousa Jean Hérouard, sieur de Raincy, trésorier général de la maison du roi,(Note: De ce mariage naquirent : en I615, Pierre Hérouard ; en 1620,Guillaume ; en 1627, Charlotte; en 1628, Jacques; en 1630, Claude; en 1635, Benjamin, mort à l'âge de 3 ans (Reg. de Charenton). et qui mourutà Paris, le 22 août 1638, à l'âge de 40 ans {Reg. de Charenton, ann. 1638). Le fils aîné, qui s'appelait François, sieur des Moulins, contrôleur général de l'extraordi-aaire des guerres. Il mourut au mois de fév. 1672. Charlotte Sarrau, fille de Jean Sarrau,secrétaire du roi,et d'Antoinette Vallot, qu'il avait épousée en 1627 et perdue en 1664, l'avait rendu père de dix enfants: 1° François, né le 11 avril 1629; — 2° FRANCOISE, née le 21 août 1630, mariée, en 1647, à Pierre Sacriste, baron de Samazan,fils de Gabriel, sieur de Gresses, et de Catherine de La Lande;—3° François, né le 14 avril 1631;—4° Elisabeth, présentée au baptême, en 1632, par Aymar Le Coq, conseiller au parlement, et Elisabeth Bazin— 5° Marguerite, morte jeune; — 6* Théodore, sieur de Saint-Léger, qui suit;—T Claude, né en mai 1636; — 8° Jacques, né en déc 1638; — 9° Anne, née en août 1640; — 10° Charles, baptisé le 22 mars 1645.

Né au mois de mars 1635, Théodore Le Coq épousa, en 1668, Madelaine Muisson, fille de Henri, sieur du Toillon, conseiller secrétaire du roi, et de Pèronne Conrart. Selon une note de police, c'était « un esprit vif et fier». En sa qualité d'ancien de l'église de Charenton, il fut exilé à Mamers, le 20 nov. 1685, puis au Mans, en 1686 ; ramené à Paris et enfermé à Saint-Magloire, et enfin, comme il se montrait « fort opiniâtre », embarqué à Saint-Malo, en 1687, avec Focart et Monteil (Arch. gén.t. 3373), tandis que sa femme était transférée du couvent de la Visitation Sainte-Marie de Saint-Denis dans la citadelle d'Amiens, en compagnie de mesdames de La Fontaine, Hamonnet, Brunier et d'Ori-gnac. Un de ses fils était mort au mois de juillet 1683. Un autre réussit à gagner la Hollande et entra dans les gardes de Guillaume d'Orange, qui le chargea, à ce que raconte M. Ch. Weiss, d'escorter jusqu'à Douvres l'ambassadeur de France pour le défendre contre l'animosité du peuple, après la fuite du roi Jacques II. Il est vraisemblable que Madelaine Le Coq, qui épousa, en 1696, dans l'église de Swallow-Street, Henri-David de La Croix, capitaine des gardes à cheval du roi Guillaume [Note: (1) Fils de David de La Croix, sieur de Merval, conseiller secrétaire du roi, et de Marie Muisson, ce Henri-David avait été baptisé à Charenton,le 7 avril 1658 (Reg. de Charenton], était fille de notre confesseur; cependant nous n'oserions l'affirmer, les Reg. de Charenton ne faisant mention que de deux de ses enfants, Charlotte, née le 9 sept. 1670, et François, baptisé le 19 avril 1673.
Le fils cadet du conseiller François Le Coq reçut au baptême le nom d'AYMAR; il était seigneur de Germain, la promesse que Louis XIII lui avait faite fut remplie; il entra comme conseiller dans la Chambre de l'édit où il exerça ses fonctions jusqu'en 1654, date de sa mort (Reg.de Charenton). De son mariage avec Marguerite La Madelaine, fille de Jacques Colla-de-La Madelaine, conseiller au parle-ment de Paris, naquirent douze enfants: 4° Jacques, né le 3 sept. 1637, mort avant d'avoir atteint sa deuxième année; —2° François, sieur de Germain, conseiller au parlement, qui épousa , en 1672, Marie de Béringhen, fille de Jean et de Marie de Menour, union qui resta stérile. A la révocation de l'édit de Nantes, il sortit de Franco et se retira en Angleterre, à ce qu'il semble. Nous le regardons comme l'auteur de l'Examen de la transsubstantiation , qui a été publié à Londres, en 1720, in-8°, c'est-à-dire après sa mort, puisque cette même année, le marquis de Vérac, son neveu, et la comtesse de La Coste, sa nièce, l'un et l'autre nouveaux catholiques, réclamèrent, comme ses héritiers, la main levée de ses biens ( Arch gén. E. 3406); — 3° Marie, baptisée le 8 mars 1643 et morte l'année suivante ; —4° Marie, baptisée le 11 déc 1644, morte en 1651 ; — 5° Jacques , mort jeune; —6° Madelaine, morte jeune; 7° Anne, née le 4 oct. 1648, mariée, en 1675, à Louis de Montgommery; — 8" Marthe, morte à l'âge de quatre ans; — 9° Aymar, mort jeune ; 10° Marguerite, femme, en 1662, Olivier de Saint-Georges, marquis de Vérac;—11° Pascal, né le 26 déc1652, qui fut présenté au baptême, le 1 janv. suiv., par Des Forges-Le Coq et Hélène de Saint- Vertunien, le même jour que son frère jumeau — 12° Aymar, qui eut pour parrain Marbault et pour marraine Marie de Saint-Simon (1). Comme son frère François, Pascal Le Coq, sieur de Grerrnain, con seiller au parlement, réussit à gagner les pays étrangers, avec sa femme Elisabeth de Béringhen, et sa fille aînée, âgée de trois ans; mais il ne pu emmener son fils Aymar, né le 15 mars 1685, qui fut mis en possession des biens de son père, en 1688 ( Arch. E. 3374). Il paraît que d'autres en fants lui naquirent sur la terre d'exil. En 1722, en effet, mourut à Paris, à l'âge de 27 ans, et fut enterré au Port aux Plâtres ( État civil de Paris, N°82), un Guillaume Le Coq-de-Germain, qualifié de hollandais, qui ne peut-être que son fils (2).

(1)Nous n'avons rien trouvé sur cet Aymar. Peut-être% est il identique avec un un LeCoq-La Madelaine, lieutenant-colonel de cavalerie et chevalier de Saint-Louis, qui a publié divers ouvrages de peu de valeur, de 1706 à 1727.
(2)Les Reg. de Charenton nous font con-(...)

II. Frère cadet de François Le Coq, Pascal naquit à Villefagnan dans le Poitou, en 1567. Après avoir terminé ses études en médecine, il visita les universités les plus célèbres, poussé par le désir de s'instruire. Amateur passionné de la botanique , il passa neuf années à parcourir les différentes Contrées de l'Europe afin d'en étudier la flore, et il profita de son séjour dans les pays étrangers pour joindre la connaissance des langues vivantes à celle des langues Savantes qu'il possédait. De retour dans sa patrie, il se fit recevoir docteur de la Faculté de médecine dé Poitiers, en 1597, à l'âge de 30 ans. Sur la fin de sa vie, il obtint le titre de médecin ordinaire du roi. On a de lui :

I. Bibliotheca medica sive catalogus illorum qui ex professo artem medicam in hune usque diem scriptis illutstrârunt, Basil., 1590, in-8°. Ouvrage utile, bien qu'incomplet et insuffisant relativement aux indications bibliographiques.
II. Index geminus in Aristotelem, scilicet auctorun qui libros Aristotelis illustrârunt et quid quisque scripserit, à la suite des Œuvres d'Afistote imp. à Genève par les soins de Casaubon. Ce n'est qu'un extrait de la Bibliothèque de Gesner.
III. AAEKTOP [mot en grec);t sive oratio de galli gallinacei naturâ et proprietaibus, Pictav., 1613, in-8°.

Harangue prononcée par Le Coq, le 13 déc 1613, à l'ouverture de l'école de médecine de Poitiers. A son style guindé, à sa phrase recherchée, on voit que l'auteur court après l'esprit. Cet opuscule présente un résumé de tout ce que les anciens ont dit du coq et de ses prétendues vertus médicinales, Le Coq le dédia à son frère, à qui il dit avoir en portefeuille beaucoup d'autres discours de ce genre , prononcés soit à Montpellier, où il avait séjourné quelque temps et remporté le prix de botanique, soit à Poitiers, naître un autre fils de Pascal Le Coq : François, né le 23 janv. 1684 ; il paraît qu'il mourut jeune. en ajoutant qu'il les publiera s'il continue à t'en presser. Pascal. Le Coq mourut doyen de la Faculté de médecine de Poitiers, le 18 août 1632, avec la réputation d'un homme fort savant. Il avait épousé Françoise de Saint-Vertunien, qui lui donna plusieurs enfants. On trouve les noms de quatre de ses fils cités dans son Alector. Deux d'entre eux. Vertunien et Pascal étudièrent la médecine et furent reçus docteurs à Poitiers, le 1er, en 1624, à l'âge de 26 ans; la 2e, en 1629, à l'âge de 25. Les deux autres se nommaient François et Aymar. François, sieur de La Talonnière, prit pour femme, en 1637, Charlotte Millet, fille d'Urie Millet, secrétaire durdi, et de Jeanne Lestreux. Quant à Aymar, son sort est inconnu. Il est aussi question dans le même opuscule, d'une sœur mariée à Victor Drouin; mais il n'y est fait aucune mention d'une autre sœur, Marie, qui épousa, en 1626, Jacques de Menour, sieur de La Baraudrie, commissaire ordinaire des guerres, et qui mourut en 1684, âgée de 82 ans, non plus que de Théodore,dont il est fréquemment parlé, non-seulement dans les Registres de Charenton, mais dans les actes de plusieurs synodes de l'Isle-de France, auxquels il assista comme ancien de l'église de Paris. Ce Théodore prenait les titres de sieur des Forges, conseiller et maître d'hôtel ordinaire du roi. En 1660, il mit au jour une Lettre sur le changement de religion de M. Cottiby, Charent., 1660, in-8°. La même année, le Synode national de Loudun le présenta au gouvernement, avec Lori-de-des-Galinières et Jaussaud, avocat da Chambre mi-partie de Castres, pour député du tiers-état; mais Louis XIV ne voulut point accepter de second député général. C'est apparemment de Théodore Le Coq qu'il est fait mention dans un mémoire concernant l'état du Poitou dressé par ordre de Colbert (Fonds S. Germ. franc. N° 1385 et 1456), mémoire où l'on trouve quelques détails intéressants sur l'église de Poitiers. « Il n'y a, y lit-on, que six-vingts familles de cette religion à Poitiers, et environ 5 à 600 personnes. Leur presche est situé à un quart de lieue de Poitiers au lieu dit les Quatre piquets, au fief appelé d'Anquitard, qui appartient à un particulier appelé Des Forges-Le Coq. Ils ont trois ministres de peu de mérite. La Touche-Boursault, avocat à Poitiers, est leur bouclier , et c'est lui qui les a défendus dans l'affaire des contraventions par devant nous ; mais c'est un homme qui condamne une partie de sa religion et une partie de la nôtre, et qui voudrait bien en faire une mixte. Ils ont deux familles considérables et riches dans la ville, savoir celle de Mailleraye, qui peut donner 80 mille livres à sa fille en mariage, et celle de la dame Le Coq. Tous fort honnêtes gens.» Théodore Le Coq mourut à Paris, le 22 janv. 1669, à l'âge de 69 ans (Reg. de Charenton, ann. 1669). Il avait épousé, en 1629, Françoise Boulliau, fille d'Abraham Boilliau, conseiller secrétaire du roi, qu'il laissa veuve, et qui mourut en 1680, à l'âge de 76 ans. De ce mariage naquirent: 1° Théodore, sieur des Forges, né le 20 juill. 1636 , qui obtint, en 1687, une pension de mille livres comme récompense de son abjuration (Arch. E. 3373) ; — 2° Françoise , baptisée à la chapelle de l'ambassade de Hollande en 1631, femme de Paul de Rambouillet, — 3° Marie, présentée au baptême, en 1634 , par sa grand'mère Françoise de Saint- Ver-tunien, et son oncle Jean Amproux, sieur de La Massayes;—4° Marie, baptisée le 21 déc 1639; — 5° Hélène , présentée au baptême, le 24 oct. 1641, par Thomas Hardy, sieur de Vicques, et Hélène de Saint-Vertunien, veuve Isaac Guidon, conseiller secrétaire du roi; — 6° Elisabeth, baptisée le 5 fév. 1643. Est-ce de cette dernière ou de sa sœur Marie (Hélène mourut jeune) que Béringhen raconte la mort tragique dans la 15e de ses Lettres d'exhortation et de consolation, adressée à M. de Saint-Hermine ? Arrêtée en 1686, Melle Des Forges avait été enfermée chez les Bénédictines de Tresnel (Arch. E. 3372); mais la même année, elle avait été transférée aux Nouvelles-Catholiques de Paris. « Tout le monde sçait, dit Béringhen, que c'étoit une fille de mérite et de raison ; mais les duretés continuelles, l'abstinence forcée et les insomnies qu'elle a souffertes entre les mains de ces impitoyables créatures, lui ont fait perdre en bien peu de temps le jugement et la vie. » Ses bourreaux, après l'avoir rendue folle, lui firent signer une formule d'abjuration et la mirent hors du couvent, au commencement de 1687. A peine rentrée chez elle, elle se précipita du troisième étage et se brisa sur le pavé.
Les Registres de Charenton, d'où nous avons tiré cette généalogie, font encore mention d'autres Le Coq que nous ne savons comment y rattacher. Tels Gaspard Le Coq, sieur de Lavau, docteur en médecine, mort à Paris en 1629 ; — Philèmon Le Coq, dont la veuve, Elisabeth Salette, se remaria, en 1641, avec Pierre de Guaribal, du Rouergue; — Elisabeth Le Coq, de Nogent-le-Roy, femme de Pierre Moué, qui mourut à Paris, en 1642; — Jeanne Le Coq, veuve de Daniel Bothereau-de-Lormois, enterrée, au cimetière des Saints-Pères, en 1644; —Marguerite Le Coq, femme de Pier-re-Philippe de Lorme, concierge de la duchesse de Rohan; — Gilles Le Coq, écrivain à Paris, fils de Pierre Le Coq, bourgeois de Paris et d'Anne Grandchamp, qui épousa, en 1666, Madelaine Scalberge, fille de Léonard Scalberge, maître d'école à Francheval, et d'Artus de Marottes, et eu eut, en 1667, une fille nommée Susanne-Louise. Vers la même époque, en 1670, une Elisabeth Le Coq fut décrétée de prise de corps par le bailli de Caen comme détentrice de Marie Saillenfest, sa cousine, petite fille de dix ans au plus dont la mère avait changé de religion depuis la mort de son mari.
Dès 1670, nous trouvons un Jean Le Coq établi en Angleterre , et un Moïse Le Coq, à Rotterdam ( Arch. gén. E. 3356). En 1685, un Isaac Le Coq, de Picardie, passa dans les pays étrangers. D'autres réfugiés de ce nom s'établirent dans le Brandebourg. Ces derniers descendaient de Pierre Le Coq, procureur au présidial de Metz, qu'il ne faut pas confondre avec Pierre Le Coq, sieur du Theil [Note: Celui-ci était évidemment de la même famille que le médecin Pascal Le Coq. Sans doute il descendait de l'un de ses deux oncles, appelés dans l'Alector Jacques et Pierre.], dont le nom se trouve mentionné sur une liste des principaux protestants de Villefagnan, en 1664 (Ibid Tt. 288). L'un d'eux, Charles, établit à Berlin une manufacture de tabac qui prit un développement considérable et dont les produits disputèrent le marché à ceux des fabriques fondées à Berlin par Buisson et Gaultier, à Stettin par Salingre, à Soest par Le Jeune. Un autre fils du procureur Pierre Le Coq étudia la jurisprudence et passa plus tard en Saxe où il s'éleva à la dignité de conseiller privé au département des affaires étrangères. Le roi de Pologne dont il avait su mériter la confiance, l'envoya en France avec une mission diplomatique; mais Louis XIV refusa. de le recevoir. A la fin du siècle dernier, deux arrière-petits-fils de Pierre Le Coq vivaient encore à Berlin. L'un, Charles, syndic de la corporation des épiciers avec Pierre-Louis Béringuier, était ancien de l'église française et secrétaire du consistoire; l'autre, Louis, remplissait les fonctions de conseiller à la justice supérieure française et de conseiller de guerre au département des affaires étrangères. C'est apparemment de ce dernier que descend Gustave Le Coq qui, selon M. Ch.Weiss, suit en Prusse avec distinction la carrière de la diplomatie et occupe les plus hauts emplois.
Le rameau établi à Dresde a donné à la Saxe un général célèbre, nous voulons parler de Charles-Christian-Erdmann Le Coq, né à Torgau, le 28 nov. 1767, dont le père, neveu du conseiller privé, s'était élevé au grade de major-général et avait été anobli par l'empereur d'Allemagne. Jusqu'à l'âge de 12 ans, le jeune Le Coq suivit les leçons de la Fiirstenschule de Meissen, qu'il quitta pour entrer comme cadet dans le régiment de son père. Nommé enseigne en 1780, il fut promu au grade de capitaine après la campagne de 1795. Sa compagnie, dans laquelle il eut le premier l'idée d'introduire ce que l'on appelle en Allemagne Unterhaltungsstunden (heures d'entretien), se fit bientôt remarquer par son instruction. Créé major, en 1800, lieu-» tenant-colonel, en 1807, et commandant de Wittemberg, puis colonel et adjudant général du roi de Saxe, et en 1809, major-général, c'est avec ce dernier grade qu'il fit la campagne contre l'Autriche. Les brillantes preuves de valeur qu'il donna sur le champ de bataille de Wagram lui valurent la croix de la Légion-d'honneur. En 1810, [A RELIRE] de la réorganisation de l'armée saxonne sur le modèle de l'armée française, il fut nommé lieutenant-général et chargé spécialement de l'instruction de l'infanterie légère. Dans la campagne de 1812 contre la Russie, et dans celle de 1813, il commanda en chef le corps auxiliaire saxon, dans lequel il sut maintenir une exacte discipline. Lorsque le roi de Saxe, forcé d'abandonner l'alliance de la France, lui envoya de Plauen l'ordre de séparer les troupes saxonnesdes troupes françaises, il s'acquitta de ce devoir difficile avec une prudence à laquelle le maréchal Davoust rendit hommage, et il conduisit ses soldats dans la forteresse de Torgau, où il s'enferma. La victoire de Liitzen ayant ramené le roi dans ses états, Le Coq fut de nouveau mis à la tête des troupes saxonnes. Il combattit avec une grande bravoure à Grossbee-ren et à Dennewitz. Après la bataille de Leipzig et la retraite des Français, le commandement supérieur lui fut ôté par les Alliés, qui le regardaient comme un partisan de Napoléon: mais, saisi de l'enthousiasme qui agitait toute l'Allemagne, Le Coq n'hésita pas à descendre du rang de général de division à celui de commandant d'une simple brigade à la tête de laquelle il fit contre la France la campagne de 1814. Il fut employé dans les Pays-Bas et chargé de bloquer Maubeuge. Après la conclusion de la paix de Paris, il ramena les troupes saxonnes sur les bords du Rhin et établit son quartier général à Coblentz. Une démarche qu'il fit auprès du congrès de Vienne, au nom de ses officiers, lui attira l'indignation du général en chef, qui le priva de son commandement. Le roi Frédéric-Auguste cependant ne fut point déposé, comme ses sujets le craignaient, on se contenta de lui enlever lai moitié de ses états. Cet acte de spoliation nécessita une opération très difficile. Ce fut Le Coq qu'on chargea de procéder à la séparation des troupes saxonnes. Cette mission remplie avec sagesse et prudence, il conduisit à Osnabruck la partie de l'armée qui restait à la Saxe et qui était destinée à opérer contre Napoléon ; mais il demeura cantonné en Alsace jusqu'à la conclusion de la paix. Rendu enfin à la liberté, le roi Frédéric-Auguste se plut à combler son fidèle général des marques de sa faveur. I1 lui donna le commandement de toute l'armée saxonne et lui témoigna jusqu'à sa mort une confiance illimitée. Le Coq mourut, sans laisser d'enfants, le 30 juin 1830, à Brigg dans le Valais, pendant un voyage que l'état de sa santé l'avait forcé d'entreprendre. On lui doit une Carte topographique de la plus grande partie de la Westphalie et d'une partie du pays de Hanovre, de Brunswick et de la Hesse, publiée en 22 feuilles de 1805 à 1815.
(source: Haag)


SAINT-VERTUNIEN (Poitiers)

SAINT-VERTUNIEN, François de savant médecin, natif de Poitiers, fit ses études à Montpellier, où il prit ses degrés en 1567 et 68. Très versé dans les langues anciennes, il fut intimement lié aec Joseh Scaliger, Isaac Casaubon, de Thou, Sainte-Marthe. On sait qu'il est l'auteur du premier Scaligerana (Voy VII, p23). Une preuve plus décisive de son mérite, c'est sa traduction latine du traité des plaies de la tête par Hippocrate, publiée sous ce titre: « Hypocratis Coi de capitis vulneribus uber latinitate donatus a Fr. Vertuniano medica Pictaviensi. Ejusdem Fr Vertuniani Commentarius in eumdem. Ejusdem Hippocratis textus groecus a J. Scaligero castigatus, Lutet, 1578, in 8°. Dédié à Laurent Joubert, qu'il appelle son père et son cher maître. Au jugement de Dreux du Radier, c'est un morceau achevé dans son genre. François de Saint-Vertunien ou simplement Vertunien mourut dans sa ville natale en 1608 (source: Haag, la france protestante, 1846)

SAINT-VERTUNIEN-LAVAU François +1608 naquit à Poitiers d'une bonne famille de laquelle étoit suivant les apparences Guillaume Lavau dont nous avons parlé. N Lavau son père état Medecin et savant, puisqu'il était en commerce de lettres avec le fameux Michel Servet, dont au rapport de Scaliger, « notre Vertunien avoit une cinquantaine d'Epître écrites par Servet à son père ». Il fut reçu Médecin de la faculté de Poitiers, et mourut en cette ville l'an 1608. engagé dans les erreurs des Protestants. Il se distingua dans la connaissance des langues savantes, et des autres parties nécessaires à former de grand Médecin. Il était intime lié avec Joseph Scaliger, Isaac Casaubon, et quelques autres savants. Dans le Recueil des lettres de Joseph Scaliger on en trouve plusieurs adressées à François Vertunien, datées de Malval et de Touffou, maisons appartenantes à M. Dabin de la Rocheposay. Il s'agit dans ces lettres des noms de Plantes corrompus dans Pline, dans Dioscoride, ou dans les autres anciens naturalistes. Quelques lettres de Casaubon à Vertunien-Lavau sont aussi des monumen distinguées de leur amitié et de leurs relations. Quand ces preuves seraient solitaires, elle ne laisseraient pas d'attester à la postérité le mérite et la doctrine de Lavau; mais on en trouve une infinité d'autres. Le président de Thou lui donne dans ses mémoires la qualité de son ami, et de médecin célèbre; Scévole de Sainte-Marthe lui adresse le serment d'Hypocrate en vers latins. Suivant une remarque de l'Abbé d'Artigny( mémoires), Ce fut Lavau qui prit la peine de ranger par ordre alphabétique les morceaux détachés du Schaligerana, que Sarrau avait copiés sur les mémoires de messieurs Dupuy, et c'est notre médecin qu'il faut entendre ces mots de l'avertissement au lecteur, alius vir Doctissimus digestfit, illa in ordinem alphabeticum. L'auteur de l'observation ajoûte que c'est à Lavau qu'on doit le premier Scaligerana. Mais une peuvre encore plus décisive que ce médecin mérite les éloges que nous lui donnons, est le Traité des plaies à la tête, traduit en latin sur le grec, d'Hypocrate, et publié sous ce titre: « Hypocratis Coi de capitis vulneribus liber latinitate donatus a Francisco Vertuniano Doctore Medico Pictaviensi. Ejusdem Fr Vertuniani Commentarius in eumdem. Ejusdem Hippocratis textus grecus à J. Scaligero castigatinum explicatione, Lutet. Apud Mamertum Patissonium Typogr. Regium, in Officina Roberti Stephani, 1578, in 8° ». L'auteur dédia son ouvrage au savant Laurent Joubert, professeur en médecine à Montpellier, qu'il appelle son père et son cher maître, patri, praceptorique suo charissimo. Lavau n'a point fait difficulté de convenir qu'il doit aux lumières de Joseph Scaliger tout ce qu'il y a de bon dans son livre, il contient 94 pages et annonce partout un traducteur éclairé et maître de sa matière. Outre le mérite de la traduction d'un ouvrage fort défiguré dans l'original par les Copirttes et l'édition du grec d'Hypocrate, les corrections de Scaliger font du livre un morceau achevé dans son genre (source J.F Dreux du Radier, bibliothèque historique et critique du Poitou, 1754)

Dans le Procès verbal de la rédaction de la coûtume de Poitou de 1514. comparait un Jean de Saint-Vertunien Procureur d'Office de S. Maixent.

copyright Jacques Le Marois - Dernière modification: Fev 2007 - N'oubliez pas de citer vos sources! Il peut y avoir des compléments dans le tableau d'ascendance correspondant (j20)