Familles MONCHY (de) - OLIVIER de
LEUVILLE - CAUREL (du) - SAINT-LO (de)
Calais - LE PIPPRE
(Artois) - WIDEBIEN (62) - BRISBOIS
(Lillers, 62)
Des corrections ou compléments ?
- N'oubliez pas de citer vos sources!
Sommaire:
Jean de MONCHY sr de
Senarpont, baron de Wismes. capitaine de cinquante hommes d'armes et
lieutenant du maréchal Du Biez, se signala au siège de
Landrecies et contribua à la défaite des Anglais devant
Boulogne. C'est à sa prudence et à son courage, que la
France dut le recouvrement de Calais, en 1557: il s'introduisit
plusieurs fois dans la place, à la faveur d'un déguisement,
examina attentivement les fortifications, s'informa de la manière
exacte du nombre de troues qui la gardaient, et finit par découvrir
que chaque hiver la moitié de la garnison anglaise repassait
le détroit. Il fut part de ses observations au duc de Guise,
et le détermina à emporter la place, qui avait couté
onze mois de siège à Edouard III. Après avoir
trompé l'ennemi par des marches feintes, Guise attaqua tout à
coup le fort de Sangate, et l'enleva le 1er janvier 1558. Les Anglais
délogés du château, acceptèrent une
capitulation. En récompense de ses services, Senarpont reçut
une dotation considérable du roi Henri II et fut crée
son lieutenant général en Picardie, charge qu'il exerça
jusqu'à sa mort. Il embrassa le protestantisme et abjura
publiquement à Dieppe, le 30 mars 1559, entre les mains de
Jean Knox, le célèbre réformateur de l'Ecosse,
au retour d'un voyage qu'il fit à Genève, et qui y
prêcha avec un grand succès. Son exemple fut suivi par
plusieurs gentilhommes de marque tels que Bacqueville, Montivilliers,
etc. Sénarpont entra assez avant dans les projets de Condé
pour se trouver compromis par les révélations de La
Sagne. Lorsque la guerre civile éclata, il envoya à
Dieppe, à la demande des habitants, effrayés du
voisinage des troupes d'Aumale, l'ingénieur Du Coudray qui y
éleva une citadelle à laquelle tout le monde travailla
avec la plus grande ardeur. C'est semble-t-il sa seule contribution à
la guerre civile. Sa religion le rendait trop suspect à la
Cour pour qu'on le laissat en place, aussi fut-il destitué en
1568 [source: Bio du dép de la Somme, 1835-1838, Haag]
Antoine de Monchy sieur
de Senarpont (fils de Jean x Longueval), chevalier de l'ordre du Roi,
suivit Condé à Orléans, en 1562; mais on ne voit
pas qu'il se soit distingué parmi les chefs huguenots. Il
abjura en 1572, avec son frère, à ce que nous apprend
une lettre d'Eléonor d'Orléans, où nous lisons
« S.M. est contente que les deux Sénarpont qui
estoient à Mons, se retirent en leurs maisons pourvu qu'ils
vivent catholiquement . Ils ont ouy messe ». Il mourut au
château de Saintines en 1586. (Haag)
OLIVIER (Jacques),
magistrat français, mort le 20 novembre 1519. Il était
le fils aîné de Jacques Olivier, natif de Bourgneuf,
près La Rochelle, qui vint s'établir a Paris, où
il devint procureur au parlement. Nommé par louis XII avocat
général de cette compagnie, il Mérita par ses
services d-'être pourvu en 1507 d'un office de président.
En 1510 il fut créé chancelier du duché de
Milan, dont Gaston de Foix était alors gouverneur. En 1517 il
fut élevé par François Ier à
la première dignité du parlement de Paris. Ce magistrat
tenait de son père la seigneurie de Leuville, située
dans les environs de Chartres. p. L.
Morei, Grand Dict.
hist.
(Hoeffer)
OLIVIER ( Jean),
prélat, frère de Jacques, né à
Paris,.mort le 12 avril 1540, près d'Angers, il embrassa en
Poitou, la règle de Saint-Benoît, et passa dans l'abbaye
de Saint-Denis, où il remplit les charges de grand aumônier
et de vicaire général ; élu abbé, il
sacrifia cette dignité au cardinal de Bourbon par ordre de
François Ier, qui lui donna en
récompense l'abbaye de Saint-Médard de Soissons. En
1532 il résigna, par permutation, ce bénéfice à
François de Rohan, et devint évêque d'Angers. Il
se distingua par la pureté de ses mœurs, par son
application à l'étude l'Écriture- et son zèle
religieux. On l'a rangé, peut-être avec trop de
précipitation, parmi les sectateurs de réforme : il
fit, il est vrai des règlements sévères pour
corriger les moeurs du clergé dans son diocèse,, et
Crespin. affirme qu'il favorisa la prédication de l'Évangile
à Angers. Ce prélat mourut près de cette ville,
au château d'Eventard. Il écrivait bien en latin, comme
on en peut jugée par sa propre épitaphe, [A RELIRE] de
Louis XII, rapportée par Papire Masson, [A RELIRE] ode à
Salmon Macrin et surtout sur le poëme intitulé : Pandora
Jani Oliverii Andium [A RELIRE] (Paris, 1542, in-12). Ce poème,
[A RELIRE] goûté dans le temps , fut édité
par Etienne [A RELIRE]. qui en loue l'invention, le tour et le génie,
traduit la même année par Guillaume Michel en vers
français, et réimprimé en 1618, à Reims,
Un de ses frères,
Jean Olivier, dit le jaune, Secrétaire du roi et fonda la
branche des seigneurs de Mancy et de Morangis. P. L.
Scevola de
Sainte-Marthe, Elogia, liv. 2. — Gallia Christiana II, 147. —
Doublet, Hist. de l'abbaye, de Saint-Denys.- Crespin, l'Estât
de l'Eglise. - Haag, La France protestante
(Hoeffer)
OLIVIER de LEUVILLE,
François (1497-1560). Il fut chancelier du duché
d'Alençon pour Marguerite Reine de Navarre. C'est par la
protection de cette aimable princesse qu'il fut pourvu à la
charge de président au parlement de Paris le 12 juin 1543.
Charge qu'il méritait d'ailleurs par ses services dans
diverses ambassades considérables, non moins que par ses
vertus. Dans cette place importante, Olivier se montra magistrat
habile, docte, intègre, judicieux, éloquent. Le 8 avril
1545, François Ier le nomma chancelier de France. Il fut un
magistrat éloquent, judicieux et intègre, d'un courage
inflexible et d'une force d'esprit, qui se relâchaient jamais
dans ce qu'il devait à son Roi et à sa patrie.
L'empereur Ferdinand avait député un ambassadeur vers
François II, pour lui demander la restitution de Metz, de Toul
et de Verdun. Cet ambassadeur avait déjà gagné
la plupart des membres du conseil; mais le chancelier Olivier, qui y
présidait, déconcerta leurs mesures, en proposant de
faire trancher la tête à quiconque favoriserait les
prétentions de l'empereur. Il ne conserva pas longtemps les
sceaux de France. Sa résistance inflexible aux prodigalités
de la Cour irrita la trop fameuse Diane de Poitiers, et ses ennemis,
prenant occasion d'une fluxion qui lui était tombée sur
les yeux, le forcèrent en quelque sorte à donner sa
démission, en 1550. Il se retira dans sa terre de Leuville,
près de Montlhéry, où il vécut loin du
soin des affaires, jusqu'en 1559, que , rappelé à la
Cour par François II, il consentit à reprendre les
sceaux, dans l'espoir, dit-on, de modérer les persécutions
religieuses. Si tel était son but, il se lassa bientôt
de le poursuivre. Dominé par le cardinal de Lorraine, il se
fit le servile instrument des actes les plus illégaux et les
plus tyranniques des Guise. Après les atroces exécutions
qui suivirent la découverte de la conspiration d'Amboise, sa
conscience se réveilla et ses remords le plongèrent
dans une sombre mélancolie, qui le conduisit au tombeau. Il
mourut à Ambroise le 30 mars 1560. (source Courcelles)
OLIVIER (François),
chancelier de France, né en 1497, à Paris, mort le 30
mars 1560, à Amboise. Il était fils du président
Jacques Olivier (voy. ci-dessus) et neveu du précédent..
Ayant embrassé la, carrière de la magistrature, il fut
d'abord conseiller de la cour et maître des. requêtes,-puis
il s'acquitta de plusieurs ambassades importantes,,,et obtint à
la recomnandation de Marguerite,. sœur de François Ier,
une charge de président à mortier au parlement
de Paris ( 12 juin 1643). Il avait déjà été
chancelier et chef au conseil de la; même reine pour son duché
d'Alençon, et ce fut sans aucun doute à la cour de
cette princesse qu'il puisa son penchant pour la réforme.
Après avoir été changé de la garde des
sceaux, il fut désigné, par lettres. du 18 avril 1545,
pour succéder en qualité de chancelier à Poyet,
qui venait d'être déposé juridiquement. Magistrat
docte, éloquent, judicieux, Olivier montra dans L'exercice de
ses fonctions un courage inflexible et une force d'esprit qui ne se
relâchait jamais, de ce qu'il devait à l'État. Il
fut le seul des. ministres de François Ier
qu'Henri II conserva en place. « II a dû à
son goût pour les lettres, dit Sismondi, à l'amitié
du chancelier de L'Hospital et peut-être à la défiance
que ne tarda pas. à lui montrer la cour, une réputation
de talents et d'intégrité qui n'est guère
justifiée par ce que nous connaissons de ses actions. Il avait
signalé le commencement du règne d'Henri II par la
publication d'un grand nombre d'ordonnances, presque toutes entachées
d'une extrême cruauté. » Ainsi en offrant du
travail aux hommes valides et des secours aux infirmes, il menaçait
du fouet les femmes et des galères les hommes qui
n'accepteraient pas ce travail ; il punissait tous les meurtriers du
supplice de la roue; avec la même rigueur il essayait
d'interdire le port d'armes, de réprimer le luxe, de punir le
blasphème, et il multipliait les châtiments atroces sans
corriger les mœurs. En 1550 il régla, les formes de
procédure, tant civile que criminelle, au parlement de Paris,
et régularisa les devoirs des geôliers et l'écrou
des prisonniers.; mais en même temps, sous prétexte de
rendre plus prompte la juridiction prévôtale à
l'égard des malfaiteurs, des sacriléges des
faux-monnayeurs et des braconniers, il leur enleva jusqu'aux
dernières garanties, en leur ôtant tout recours aux
parlements. Sa résistance opiniâtre aux prodigalités
de la cour irrita Diane de Poitiers et les Guises : une maladie
chronique de ses yeux fournit un prétexte pour lui demander sa
démission; et comme il refusa de résigner une charge
inamovible, on lui en laissa le titre et on en confia les fonctions à
l'archevêque Bertrandi (2 janvier 1551). Il se retira alors
dans la terre de Leuville, près Montlhéry, et se livra
aux douceurs de l'étude. Dans ses lettres à L'Hospital,
il se flattait de rester toujours éloigné de la cour. «
J'ai jeté l'ancre dans le port, écrivait-il, et pour
tous les trésors d'Attale, je ne renoncerais point au calme
dont je jouis. » En 1555, lors des négociations
entreprises avec l'Espagne, il rédigea, à la demande du
connétable Montmorency, un mémoire établissant
comme incontestables toutes les prétentions de la France sur
le royaume de Naples, le Milanais et la seigneurie de Gènes.
Rappelé sous François II (juillet 1559), il consentit à
reprendre les sceaux,dans l'espoir, dit-on, de modérer les
persécutions religieuses. Aussi, bien qu'il eût approuvé
la condamnation d'Anne du Bourg, il promulgua l'édit
d'amnistie et de tolérance du 2 mars 1560, édit que
rendirent illusoire les réserves fort étendues que le
parlement fut secrètement invité à y faire.
Quelques jours plus tard la conjuration d'Amboise était
découverte. Dominé par les Guises, Olivier devint
l'instrument de leurs vengeances, et s'associa, malgré lui, à
leurs actes les plus tyranniques. Une mélancolie profonde
s'empara de lui, et le conduisit dans Je même mois au tombeau,
à l'âge de soixante-trois ans. « II avait, selon
Sismondi, le caractère des grands magistrats,de cette époque.
Il était studieux, vertueux, austère; il désirait
le rétablissement de l'ordre et de l'économie; il
éprouvait de la jalousie contre le clergé, et il était
choqué des abus de l'Église; mais en même temps
il professait une obéissance sans bornes à l'autorité
royale, et il admettait les moyens les plus rigoureux pour la
répression des délits.»
Son frère,
Antoine Olivier, évêque de Lombez, embrassa ouvertement
la religion réformée, et suivit Renée de France
à Ferrare, puis à Montargis, où il mourut, en
1571. Cette famille s'éteignit en 1671, en la personne du fils
unique du lieutenant général Louis Olivier, marquis de
Leuville. P. L.
Moréri, Grand
Dict.hist. - Régnier de La Planche, Hist. de France sous
François II. — De Thou, Hist. sui temp. —
Sismondi, Hist. des Français, XVII et XVIII. - Haag frères,
France protestante. — Isambert, Anciennes Lois françaises,
XIII.
(Hoeffer)
source: Fr32665
(preuves maltes de Jean de Caurel 1558), de La Gorgue Rosny - Sars de
Solmon (art du Caurel) - base Guillaume de Wailly - BN Fr 32400 -
B Arsenal Ms 3676 p 88 quartier malte Caurel
voir: JOD3 et
CAP1890-1, 96-98 Le Cabinet historique de l'Artois et de la Picardie.
cf tutelles 1673-1700
Paris (Caurel du Tailly)
Armes: d'argent à
la bande duselée de gueules
I. Jean du CAUREL
chevalier seigneur de Taigny et Dampcourt x Jeanne d'ESTOURMEL de
GUYANCOURT fille de Gilles CRETON d'ESTOURMEL et Hélène
de NOYELLE-VION
II. Guillaume du CAUREL
chev sgr de Taigny, Dampcourt, Rinsoy, Welles, Ancourt, Boussincourt,
conseiller et chambellan du Roi, et son bailli d'Amiens; capitaine de
l'arrière ban, convoqué en 1557 x 1540 Etiennette de
GOMER fille de Charles de GOMMER éc sgr de Cugnières et
Isabeau CAIGNET d'où
III. Louis du CAUREL ec
sgr de Dampcourt x Louise de ROGUée fille de Jean et Marie de
BROUILLY d'où
1.
Jean du CAUREL-DAMPCOURT recu chevalier de Malte en 1605, au diocèse
d'Amiens
I. Jean de CAUREL x
Jeanne d'ESTOURNELLE d'où
II. Guillaume de CAUREL
x Jeanne de LANDIFFEY fille de Girard et N. d'AULNOY d'où
1.
Jean chevalier de Malte 1558
- Jean du CAUREL chev
sgr de Tagny x Marguerite de SAINT-BLIMONT fille de Fs sr de
Ponthoilles, Sailly et Flibeaucourt et Marie LE BLOND d'où
1.
Marie 22 enfants x1. Pierre de CHAUMONT x2. pc 12.9.1619 Le Fevre
notaire à Magny en Vexin Charles de MONCHY baron de Wisme sgr
de Guimerville; teste 1659. [Anne-Marie Armelin, preuve de noblesse
pour l'entrée]
- Guillaume du CAUREL
seigneur de Trigny lez Amiens, de Welles, de Hailles, de
Marquiviller, de Boussicourt et d'Ancourt ou d'Aucourt, conseiller
chambellan ordinaire du roy et bailly d'Amiens en 1561, posséda
cette charge jusqu'en 1567. Chevalier de l'rordre du roy. (source:
d'Hozier, Recueil historique des chevaliers de Saint-Michel, vol 3,
2003)
Source: inventaire
sommaire, cf AB XIX 3426 dossier 106ter 3 pièces sur accord de
cession de droits.
I. N. du CAUREL x
Marguerite de LESTENDART d'où
1.
Robert chev sgr de Tagny etc connétable héréditaire
du boulonnois, bailli des ville et duché de château-Thierry,
gentilhomme ordinaire de la vénerie du Roi
2.
Anne chevalier sgr de Nanty
3.
Claude chevalier de Tagny
Source: Sars de Solmon
article Du Moncheaux
I. Adam de CAUREL x
Guiottte SAQUESPéE d'où
II. Michel de CAUREL x
Jeanne du MONCHEAUX d'où
1. Jeanne x Guy du
MONCHEAU
Source: Sars de Solmon
article Du Moncheaux
I. Guillaume de CAURELx
Marie LE BARBIER d'où
II. Jean de CAUREL sr
de Neufville gouverneur de Saint-Paul x Anne de MONCHEAUX
I. Jean de Saint-Lo sgr
de L'Espinay capitaine au régiment de Charost et capitaine des
portes de la ville de Calais x Jeanne MODET d'où
1.
Marguerite x pc 12.3.1673 devant Therin et Auquier notaire à
Calais Georges de MONCHY sgr de Talmas et de Beauchamp, veuf de
Louise de Griselle et fils de Charles et Marie du CAUREL.
Autres (source
Swic/dépouillements CEGHIF):
- Claude de SAINT-LAU
grand valet de pied du Roi et argentier de la Dauphine x Elisabeth
PIEDFORT d'où Elisabeth-Françoise de SAINT-LAU x
24.1.1682 Saint-Germain en Laye (78) Estienne officier de Madame la
Dauphine fils de de Claude BAZINET et Perrette MARSSIZET (témoins:
Claude BAZINET, François DUSOIR, Pierre MARTIN)
- Jeanne de SAINT-LAU
+entre 1701/1725 x Charles PAYET
LE PIPPRE Louis, dit
Bonaventure de la Bassée, de son vrai nom Louis Le Pippre,
capucin. Il naquit vers la fin du seizième siégle à
La Bassée, petite ville d'Artois, et mourut au couvent de
Soignies, en Hainaut, le 11 septembre 1650. Il enseigna d'abord la
philosophie au collège de Douai, se fit chanoine régulier
à Hénin près Arras, et passa ensuite dans
l'ordre des Capucins. On a de lui l'ouvrage « Le
Paroissien obéissant... » en latin (suite dans
Hoefer).
Voir aussi Familles
Bourgeoises d'Arras (Manuscrit Vignon XIV - XVII) par Didier Bouquet
(Le Marchand, Le Bourgeois) (Billot, Widebien, Waziers, Le Pippre) -
DP15 (Widebien) - Didier Bouquet, Familles bourgeoises d’Arras
(Pas-de-Calais) : analyse du Manuscrit 8537 de la Bibliothèque
Nationale, par AGP - Didier Bouquet, notaires de Lillers (AGP)
(Brisbois) - Histoire de la maison de wavrin par Félix Victor
Goethals (1866) (Waziers)
Armes : un écu
de sable à la bande d'argent, chargée de 3 têtes
de lions de gueules lampassées de même. Timbre à
freilles ouvers aux hachements d'argent et de sable, surmonté
d'une tête de chien bracque de sable au collier d'or.
I. Martin WIDEBIEN
ca1430 bourgeois d'Arras d'où
1.
Martin qui suit II
2.
Louis +7.2.1515 Saint-Omer eveque de Gebelden et suffragan de l'evech
de Therouanne
II. Martin WIDEBIEN
°v1430 x Jeanne LECLERCQ °v1440 « issue de famille
honnorable portante armoiries d'azur a la face dor a trois estoilles
dor lune en pointe et deux en chef comme sen voyt encores une
verriere au refectoire de la Trinite lez Arras estant escartellees
dor a deux aygles de sable traversant et une espee de mesme couleur
entredeux pareillement en la salle de St Jacques en Arras se voyent
les mesmes armes escartellez de quatre quartiers sy se trouvent
encores du mesme surnom et portant les mesmes armoiries es quartiers
de Brabant et Malinnes oriondes de pardeca » d'où
1.
Jehan qui suit III
2.
Aude ca1499
3.
Colle ca1499
III. Jean WIDEBIEN
marchand de draps puis chanoine Saint-Amé °v1460 +2.1.1522
Douai, 59 x Jeanne CRESPIN °v1460 fille de Thomas CRESPIN tondeur
de grandes forces ca1497 bourgeois d'Arras par achat 1453 « elle
provient d'anchiennete de ceulx de la famille de CRESPIN chevaliers
Sieurs d'Hermaville lesquels estoient lors en grande reputation »
d'où
IV. Jean WIDEBIEN
marchand de saies °v1589 +1562 Arras St Géry à 73
ans . bourgeois d'Arras par relief du 17.12.1511, échevin
d'Arras. Il donna avec son épouse Marie de Douai une descente
de croix dans le retable à l'église Saint-Géry
en 1640 x avant 1515 Marie de DOUAY x2. Marguerite de WAZIERS
« Marguerite DE WASIERES fille de Gilles elle procede de
Garin DE WASIERES filz naturel de Messire Herlin DE WASIERES
chevalier Sieur de Hendecourt et de Buires duquel sont descendus
plusieurs chevaliers et gentilzhommes provenans anchiennement dung
maisne de la maison de WAVRIN portant armoiries d'azur charge dung
escu dargent » d'où 7 enfants du premier lit et 16
enfants du second lit, dont
V. Jean WIDEBIEN °v1520
+7.10.1572 Arras marchand sgr de la Jumelle échevin d'Arras,
bourgeois d'Arras par relief 15.10.1546 x Jeanne VIGNON °v1510
fille de Pierre sgr d'Angres °v1496 +1551 Arras 62 et Marie
MALLART « Damoiselle Jenne VIGNON elle est fille de Pierre
VIGNON Sieur et mayeur d'Angres laquelle estoit soeur a Damoiselle
Marguerite VIGNON femme d'Allard DECROIX dict DRUMET Sieur dhanescamp
Bullecourt etc dont est procede Messire Allard DECROIX chevalier
dhanescamp Bullecourt etc a present vivant et par ainsy cousin
germain audit remonstrant » d'où
VI. Jean WIDEBIEN
°v1550 marchand sgr de la Jumelle bourgeois d'Arras par relief du
29.12.1582 à Ste Croix Marguerite BONTEMPS °v1550 d'où
VII. Charles WIDEBIEN
°v1575 +18.1.1618 Arras sgr d'Ignaucourt, Neuvireuil licencié
ès droits, conseiller et receveur général des
aides ordinaires et extraordinaires du pays et comté d'Artois,
bourgeois d'Arras par relief 5.9.1594 à Saint-Géry
anobli moyennant finances le 18.06.1610 x Marie DANEL °v1570
+29.8.1625 Arras fille de Philippe DANELLE échevin d'Arras
°v1540 et Françoise LEFEBVRE « Damoiselle Marie
DANEL fille de Philippe et de Damoiselle Françoise DAUBROMETZ
dict LEFEBVRE fille de Charles escuier Sieur DAUBROMETZ »
« Laquelle Damoiselle Marie DANEL porte armoiries dargent
au saultoir de gueulle a deux croissantz de gueulle lung en pointe et
lautre en chef avecq deux estoilles de gueulle une a chacun coste »
d'où
1.
Philippe WIDEBIEN °29.9.1604 Arras 62 +26.9.1685 Arras sgr
d'Ignaucourt, Neuvireuil chevalier d'honneur du conseil provincial
d'Artois en 1644, bourgeois d'Arras par relief du 10.4.1625, enterré
en l'église de Saint-Jean en Ronville x1 30.1.1630 Arras (cdm
14.1.1630) Isabelle-Claire LE PIPPRE, dame du Hayon x2.
Marie-Catherine ROZE d'où du premier lit
a.
Jean-François °aout 1632
b.
Anne-Dominique WIDEBIEN, épousa par contrat du 25.10.1670
Charles de BRIOIS, seigneur de Poix et Miromont, °01.1644, qui
acheta la terre d'Angres
c.
??? Jeanne °v1595 Arras +7.10.1672 Arras Saint-Jean en Ronville x
6.11.1618 Arras Saint-Géry 62 (et pc 5.11.1618) Adrien
LERICQUE
c.
Philippe écuyer sr de Sus-Saint-Léger x 19.11.1697
Lille, Saint-Etienne et pc Gaspard Parmentier notaire à Lille
19.11.1697 Louise-Françoise de LA BARRE fille de feu François
greffier héréditaire du baillage de Lille et
Marie-Catherine HESPEL
2.
Louis-Charles qui suit VIII
3.
Jeanne
4.
Marie
5.?
Adrien qui suit VIIIbis
VIII. Louis-Charles de
WIDEBIEN +9.2.1698 Berlencourt [témoins: Jean-Baptiste de
PRUELLE éc sgr de .. dt à Arras et Mtre Georges de
VILLERS pretre curé d'Ambrine et Mtre Robert de LAUTEL pretre
chapelain de N.S. Flagellé dt à Berlencourt] escuier et
seigneur d’Ignaucourt, y demeurant x Marie-Françoise de
BRISBOIS d'où
1.
Louis-Joseph °26.3.1694 Berlancourt, né le 22 mars [p:
Jacques-Onisse-Joseph de BELLEVALEZ/BELLEVALET d'HUMEROEUIL dt à
Humeroeuil et Isabelle-Claire de WIDEBIEN douairiere de Meurchin, dt
en la ville d'Arras] +8.4.1694 [témoins sr Paul BRISBOIS son
père grand dt au village d'Ham ou d'Han]
2.
Marie (-Anne)-Jeromette °19.12.1697 [p: Jerome de VENANT ec sgr
d'Ivergny, m Marie-Philippe-Florence ROGER/ROGUE
VIIIbis. Adrien de
WIDEBIEN sr d'Amisois x Aire, le 5 février 1639 Françoise
de BASSELERS x Françoise de Basselers, damoiselle de Sailly en
partie, d’Istelin, dit de Beaumont d'où
1. Adrien-François
qui suit IV
2. Marie-Cécile
°28.11.1642 Lille, Saint-Etienne
IX. Adrien-François
de WIDEBIEN sr de la Comté x Madeleine de MONCHY d'où
1. Georges °bapt
7.4.1702 Racquinghem né le 6.2.1702
2.
Philippe-François-Joseph °7.4.1703 Racquinghem
3.
Marie-Madeleine-Cécile °2.9.1706 Racquinghem (marraine
Cécile de WIDEBIEN)
4. Adrien-François
°10.3.1709 Racquinghem
X. Georges de WIDEBIEN
sr de Beaumont x Marie-Madeleine MARTEL d'où
1. Pierre-Charles
°4.11.1756 Racquinghem + le 28 suivant
2. Marie-Anne-Joseph
°17.1.1758 Racquinghem , née la veille (parrain:
Louis-François MARTEL brasseur à Aire, oncle
3.
Apolline-Joseph-Françoise °12.3.1761 Racquinghem
+10.12.1770 Racquinghem
4.
Pierre-Hippolyte-Joseph °18.1.1763 Racquinghem +16.12.1763
Racquinghem
5.
Clotilde-Emerentienne °22.1.1765 Racquinghem
1.
Marie-Claire de WIDEBIEN épouse Augustin-Hyacinthe PELET
seigneur du Planty
La terre d’Istelin,
vendue en 1704 à Le Vasseur par Charles Widebien, fut rendue
en 1707 (transaction du 30 mars 1707) à Adrien-François…
- Georges de WIDEBIEN,
dt à Racquinghem d'où un fils illégitime de
Marie-Jeanne MOREL, d'Emmery pres d'Hesdin: Georges-Constant
°10.2.1730 Douai, Saint-Albin, et de Geneviève
DESGROSELLIERS une fille illégitime Jeanne-Françoise
°16.12.1730 Douai, Saint-Pierre
- François
WIDEBIEN dit de Samusoire, d'où un fils illégitime de
Antoinette du MONT, 38 ans native de Holet prêt de Montreuil,
Antoine-François °1.10.1697 Racquinghem °3.10.1697
Racquinghem
- Marie-Ignace
WIDEBIEN +av1781 x Louis-François de HAYNIN sr d'Amfroipret,
lesquin député ordinaire de la noblesse d'Artois,
ancien lieutenant colonel des gardes wallonnes, +3.9.1781 Seclin à
81 ans
Avec l'aide de Gérard
Planson
I. Paul BRISBOIS
(greffier de Lillers ?) dt à Ham en Artois d'où
1. Marie-Françoise
BRISBOIS x Louis-Charles de WIDEBIEN seigneur d'Ignaucourt, domicilié
à Ignaucourt (80). Ils sont parains et marraine de
Marie-Françoise NIZART °1.11.1694 Berlencourt le Cauroy
(62)
A Saint-Hilaire
Cottes:
Notaires de Lillers,
AGP, Tome 2, page 108, #840. 4E97/278, folio 160. Accord fait le 5
Novembre 1738. -- Pierre Antoine BOCQUET, laboureur à Norrent
Fontes. -- Maximilen GOUDALIER laboureur demeurant à Norrent
Fontes, mari et bail de Marie Jeanne BOCQUET, lesdits BOCQUET, frère
et soeur, enfants des feux Jean BOCQUET, et Marie Thérèse
POITEVIN, ladite POITEVIN, fille de feu Martin POITEVIN, et de feue
Marie Françoise BRISBOIS, icelle soeur germaine à feu
François BRISBOIS.
site.voila.fr/proussel/roussel/note104.html
mariage -- Registres de
la paroisse Saint Martin d'Aire, le 28 Octobre 1710, mariage entre
Paul POITEVIN, âgé de 48 ans, de Saint Hilaire Cottes,
fils de Martin POITEVIN et Françoise BRISBOIS, avec Isabelle
Claire VASSEUR, âgée de 28 ans, fille de Gaspard VASSEUR
et Marie BONEL.
Source: base dlaquay,
etc:
I. François
BRISBOIS +11.4.1687 Bourecq, 62 x 7.10.1622 Ham en Artois, 62
Françoise de BAILLY d'où de Françoise Bailly
1. Marie-Françoise
°3.1.1637 Saint-Hilaire Cottes, 62 +23.12.1696 St Hilaire Cottes
x v1655 Martin POITEVIN °29.8.1629 St Hilaire Cottes, 62
+7.12.1710 St Hilaire Cottes fils de Jean et Louise DEFRANCE d'où
postérité
d'un autre lit « soeur
germaine »
2. François
BRISBOIS
I. François
BRISBOIS x Ham en Artois Françoise DEBAILLEUL +10.4.1687
Bourecq, 62 fille de Philippe et Anne CLODORé (x16.4.1595
Berguettes d'où
- Marie BRISBOIS
°22.9.1625 Saint-Hilaire Cottes +12.2.1690 Saint-Hilaire Cottes
x1 3.10.1640 Saint-Hilaire Cottes Balthazar MARIAGE °3.10.1610
Cottes x2. Robert DELHOTEL d'où postérité
- Philippe DE BAILLENCOURT
DIT COURCOL est né avant 1616. Il est décédé
BET 1675 AND 1693. Philippe a épousé Marie Françoise
BRIDEBOIS ; BRISBOIS +16.4.1714 Avesnes le Comte, 62
- François Brisbois et Catherine Ourmes de
Isbergue
Source: Didier Bouquet:
[AD62 4E97/6 f°503]
Obligation du 28/7/1702
Jacques DEMARLES lab
Robecq doit et promet de payer 16 livres 5 sols au sieur BRISBOIS
lieutenant du village d'Ham
[AD62 4E97/6 f°539]
Obligation fi 5/9/1702
Reconnaissent Philippe
WAVRIN et Jean DELEHAYE tous deux dmt Beuvry de devoir 133 livres 5
sols Artois au sieur François BRISBOIS lieutenant du village
d'Ham.
copyright Jacques Le Marois - Dernière modification: Fev 2007 - N'oubliez pas de citer vos sources! Il peut y avoir des compléments dans le tableau d'ascendance correspondant (c12)